Il roulait avec des pneus d’été «très usés» en plein mois de décembre

FAITS DIVERS. La Régie de police de Memphrémagog (RPM) s’est fait particulièrement présente le 12 décembre dernier sur les routes en organisant deux barrages policiers pour surveiller les drogues et l’alcool au volant, en plus de vérifier si les véhicules interceptés étaient équipés de pneus d’hiver.

La première opération s’est déroulée au beau milieu de l’après-midi sur la rue Principale Ouest à Magog, non loin de la fabrique de bagels située près de la sortie 115 de l’autoroute 10. Durant une quarantaine de minutes, ce sont plus de 300 véhicules qui ont fait l’objet d’une vérification de routine.

«On le savait que les chances d’avoir des conducteurs en état d’ébriété étaient assez faibles à ce moment de la journée. Le but était surtout de lancer un message à la population que nous pouvons tenir ce genre d’opération à tout moment», explique le lieutenant à la RPM, Carl Pépin.

Un conducteur a tout de même vu son véhicule être remorqué puisqu’en plus d’avoir encore des pneus d’été, le contrevenant n’était pas assuré et avait des cigarettes de contrebande en sa possession. Le lieutenant Pépin confirme aussi qu’un autre individu est reparti avec une contravention de 322 $, incluant les frais, puisqu’il circulait avec des pneus d’été «très usés», malgré l’interdiction qui est en vigueur depuis le 1er décembre dernier.

Un conducteur a reçu un constat d’infraction pour avoir circulé avec des pneus d’été, qui étaient même très usés, malgré l’interdiction en vigueur depuis le 1er décembre dernier. (Photo gracieuseté)

En soirée, plus précisément entre 22 h et 23 h 30, la RPM s’est rendue à Sainte-Catherine-de-Hatley où elle a effectué un barrage devant l’école Dominique-Savio, sur La Grand-Rue. De la trentaine de véhicules interceptés, un conducteur a soufflé un taux d’alcoolémie supérieur à 80 mg par 100 ml de sang. Son permis de conduire a été suspendu pour 90 jours et son véhicule est reparti sur une remorqueuse.

L’homme devra aussi faire face à des accusations criminelles. «C’est un secteur où il y a peut-être moins de trafic, mais c’est justement l’objectif de surprendre des conducteurs en infraction qui penseraient s’en sortir en évitant les grandes artères. Si nous faisions les barrages toujours au même endroit, il n’y aura plus cet effet de surprise», explique Carl Pépin.