Gala Méritas de La Ruche: les grands honneurs à Marie, Fabien et Jézabel

ÉDUCATION. Marie Vallières, Fabien Bordeleau et Jézabel Dubois ont brillé lors du Gala Méritas de l’École secondaire de la Ruche, qui se tenait au Théâtre Magog, jeudi dernier (5 juin).
Marie Vallières a signé une première en recevant le prix Bourdon. Depuis la naissance de La Ruche il y a 50 ans, c’est la première fois qu’une ou un élève quittera l’école magogoise en ayant en poche à la fois le prix des Services (2024) et le prix Bourdon (2025).
Marie s’est démarquée dans les sports (flag-football, volleyball et volleyball de plage), en aidant les élèves en difficulté en ateliers d’écriture et en s’impliquant dans de nombreux comités. Ses engagements comprennent le comité de l’album des finissants, Ruche en scène, le conseil d’établissement et la présidence du conseil des élèves.
Selon ses enseignants, cet important engagement n’a aucunement nui à ses notes. Ses résultats scolaires le témoignent avec des moyennes de 94 %, 94 % et 92 % au cours des trois dernières années. Sa soif d’apprendre et sa propension à aider son prochain ont aussi retenu l’attention du jury.
PRIX DES SERVICES
Jézabel Dubois a accepté le prix des Services. Considérée comme une élève d’exception, elle a reçu cet honneur en raison de son “engagement remarquable” au sein de la communauté scolaire. Son dévouement et sa générosité ont notamment été remarqués en participant aux campagnes de financement, en soutenant ses camarades dans leurs projets artistiques ou en collaborant activement à la vie associative de l’école en tant que membre du conseil des élèves.
“Elle a démontré une énergie et un altruisme exemplaires. Son sourire contagieux et sa détermination à rendre l’école un milieu de vie accueillant ont inspiré élèves et enseignants, faisant d’elle un modèle pour tous”, a-t-on résumé pendant sa présentation.
MÉDAILLE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL
La médaille du Gouverneur général du Canada a été décernée à Fabien Bordeleau. Cet honneur est la récompense la plus prestigieuse que puisse recevoir un élève au pays, et ce, depuis 150 ans. Les médailles sont remises aux diplômés qui ont obtenu la meilleure moyenne au terme de leurs études dans une école secondaire, dans un collège ou une université.
Dans le cas de Fabien Bordelau, sa moyenne générale s’élève à 93 % au terme de son passage de cinq ans à La Ruche. Il a notamment obtenu 98 % en anglais, 87 % en français, 98 % en mathématiques SN et 95 % en physique.
LES RUCHES D’EXCELLENCE
Les Ruches d’excellence sont distribuées aux élèves ayant cumulé la meilleure moyenne générale dans chaque niveau. Les récipiendaires de cette année sont Annaëlle Raymond (95% de moyenne générale en 1re sec.), Maya Dumais (97% en 2e sec.), Gabrielle Boulet (95% en 3e sec.), Jasmélie Gendron (94 % en 4e sec.) et Mélya Côté (97 % en 5e sec.).
PRIX FRANCISATION
Deux nouvelles récompenses ont été accordées au cours de la soirée. Les prix de la classe de francisation sont remis à des élèves étrangers qui atterrissent à La Ruche et qui ont su démontrer une très grande motivation à apprendre. On vise à honorer les élèves qui se sont bien intégrés avec tous les défis que cela représente.
Jico Mateo Valdez a reçu le prix Francisation 1er cycle. La Ruche a tenu à souligner son travail acharné et sa détermination. Il a fait d’énormes progrès en français en plus de recevoir d’excellentes notes. “Il est un modèle de persévérance et d’enthousiasme, selon les enseignants qui le connaissent. Son parcours est particulièrement inspirant.”
Le prix Francisation 2e cycle a été remis à Viktoriia Pohlubko. Cette élève est arrivée à La Ruche en 2022. La langue française et la vie nord-américaine lui étaient totalement étrangères. Son apprentissage du français s’est façonné mot par mot et en faisant des parallèles avec d’autres langues. À 17 ans, elle maîtrise maintenant quatre autres langues, soit l’ukrainien, le russe, le polonais et l’anglais.
Elle obtiendra son diplôme d’études secondaires avec des résultats au-dessus de la moyenne dans toutes ses matières, même en français, moins de trois ans après son arrivée en sol québécois. Elle désire s’installer au Québec de façon permanente et y travailler.