Frein sur les ventes temporaires sous la tente

COMMERCE. Magog veut mettre un frein aux ventes temporaires sous chapiteau, une activité qui affecte bon nombre de commerces locaux ouverts à l’année longue et qui paient annuellement leurs taxes auprès de la municipalité.

Cette décision survient presque 10 mois après le déploiement d’un vaste chapiteau de l’entreprise Louis Garneau dans le stationnement des Galeries Orford. Cette liquidation de vélos et d’items sportifs avait attiré de nombreux curieux lors d’un week-end estival très couru, et ce, au désarroi des boutiques sportives de la région. 

Le 21 mai dernier, le conseil municipal a décidé de resserrer les règles afin d’interdire ces ventes temporaires organisées par des gens de l’extérieur de la région. 

Les élus n’autoriseront ces ventes extérieures qu’aux commerçants qui sont propriétaires à Magog et aux boutiques qui sont locataires sous bail depuis au moins six mois.

La mairesse Nathalie Pelletier précise que ce règlement n’inclut pas ce type d’activité itinérante à l’intérieur des établissements, par exemple. « Les élus souhaitent protéger les commerces locaux, qui ont été nombreux à nous interpeller l’an dernier, informe-t-elle. Je les comprends, car la vente temporaire se tenait pendant le Trimemphré, ce qui représente l’un des plus importants week-ends pour ces commerces. »