Descente à bateau: on réclame le statu quo au lac Magog

MAGOG. Des usagers de la rampe de mise à l’eau du secteur Venise au lac Magog réclament le statu quo pour éviter la fermeture de cette installation publique.

Tout comme il y a deux semaines, de nombreux utilisateurs de cette descente à bateau assistaient à la séance publique du conseil municipal de Magog, lundi dernier (3 février). Ils tenaient à se mobiliser afin de convaincre les élus de revenir sur leur décision de fermer définitivement ce rare accès au lac Magog.

Sans prise de position officielle de la Ville, quelques citoyens ont profité de la période de questions pour demander un simple statu quo. L’objectif est de réfléchir sur des pistes de solutions, tout en satisfaisant toutes les parties concernées.

La mairesse Nathalie Pelletier croit être en mesure de dévoiler la décision du conseil dans deux semaines. «On va analyser les options proposées par l’Association des Copains de Venise et le groupe Action Lac Magog, explique-t-elle. Il y a parfois des dossiers qui ne vont pas très bien, on va tenter de se rattraper.»

Le président des Copains de Venise, Mario Lampron, était toujours étonné d’avoir été informé tardivement dans ce dossier concernant directement ses membres. Il propose aussi le statu quo, le temps de discuter avec les représentants de la Ville et du groupe Action Lac Magog. «Nos membres sont prêts à s’impliquer à tous les niveaux pour conserver cet accès», insiste-t-il.

Parmi les options suggérées par les Copains de Venise, notons l’installation d’une station de lavage à l’ancienne caserne incendie de la rue Bolduc et l’aménagement d’un stationnement au parc Jean-Paul Pelletier.

Le président d’Action Lac Magog, Jacques Dodier, tenait à faire une mise au point devant les membres du conseil. Contrairement à ce qui a été véhiculé, cette association n’a jamais entériné la fermeture de cette descente à bateau. «Nous priorisons le maintien de cette installation publique qui donne accès à un joyau comme le lac Magog», a-t-il précisé.

Un voisin de cet accès au lac, Martin Roy, partage moins l’idée d’un statu quo. «Je n’ai jamais réclamé la fermeture de cette installation que j’utilise moi-même, a-t-il spécifié. Je souhaite cependant qu’on y améliore la sécurité, surtout en présence d’enfants à proximité.»

M. Roy espère aussi que tous les usagers fassent preuve de civisme. Il cite l’exemple de gens qui utilisent son terrain pour se préparer ou pour uriner dans ses cèdres. Il déplore également le va-et-vient de chiens sur sa propriété, de personnes qui parlent fort tôt le matin et du bruit de la clôture. «Je sais que je dois vivre avec des désagréments, mais on peut sûrement améliorer la situation», demande-t-il.