Des parents des Sommets dénoncent un “sabotage budgétaire” en éducation

ÉDUCATION. Le Comité de parents des Sommets se dit “profondément” préoccupé par les restrictions budgétaires imposées par Québec en éducation.

Sa présidente Geneviève Simon s’inquiète, car ce réseau public est “déjà sous-financé, fragilisé et à bout de souffle”.

“Il s’agit d’un recul dangereux qui met directement en péril les conditions d’apprentissage de nos enfants, dénonce-t-elle. Au lieu de maintenir, et surtout d’améliorer, les conditions de réussite scolaire, on les détériore.”

“Offrir des budgets irréalistes et insuffisants, c’est faire porter aux équipes-écoles et aux élèves le poids d’un désengagement politique inacceptable, ajoute-t-elle par voie de communiqué. Prétendre que ces coupes ne toucheront pas les services aux élèves relève soit d’un profond déni, soit d’un mépris des réalités du terrain.”

Le Comité de parents des Sommets somme le gouvernement du Québec de réinvestir “massivement et durablement” en éducation publique.

Ces parents se mobilisent quelques jours après avoir pris connaissance des restrictions budgétaires de Québec. Ces compressions se traduisent par une  réduction de près de huit millions de dollars sur le territoire du Centre de services scolaire des Sommets (CSSS).

On n’a pu joindre la direction du CSSS pour connaître le détail des compressions dans la région. On sait cependant qu’il s’agit d’une somme importante sur un budget totalisant environ 160 M$.

Quant à la Commission scolaire Eastern Township, le gouvernement demande des restrictions de 6,5 M$ sur un budget annuel d’environ 100 millions.