Déjà des graffitis dans le nouveau parc de planche à roulettes de Magog

FAITS DIVERS. Quelques jours à peine après son ouverture, le nouveau parc de planche à roulettes de Magog a été la cible de vandalisme avec l’apparition de plusieurs graffitis.

Ces dessins illégaux, réalisés avec de la peinture en aérosol, ont été faits sur la surface bétonnée à l’extrémité du “skatepark” donnant vers le terrain de volleyball. Tout porte à croire que l’artiste en herbe auraient agi au cours des dernières heures. On y voit notamment des écritures de couleur noire et un douteux personnage aux allures bien particulières.

Du côté de l’organisme OSKAR, qui chapeaute le projet, ce geste est totalement déplorable et regrettable. “On condamne totalement la ou les personnes qui ont fait ces graffitis. Ce n’est pas parce que c’est un “skatepark” que l’on peut faire n’importe quoi. Honnêtement, ce n’est vraiment pas cool!”, peste Mathieu Couture.

Ce dernier ajoute que certains types de peinture rendent les surfaces encore plus glissantes, ce qui peut poser des enjeux de sécurité. “Des “skateparks” avec des graffitis, on le voit surtout dans des quartiers plus criminalisés dans des grandes villes, comme à Montréal, ou encore dans des lieux abandonnés. Mais dans un espace public, j’ai rarement vu ça ailleurs au Québec. Quand on a la chance d’avoir un si beau parcours dans endroit aussi magnifique que la pointe Merry, ça n’a juste pas sa place esthétiquement»”, s’indigne M. Couture, qui s’interroge à savoir si des caméras de surveillance devraient être installées sur le site pour prévenir d’autres crimes.

Du côté de la Régie de police de Memphrémagog (RPM), on confirme avoir reçu une plainte officielle de la Ville de Magog en lien avec cette affaire. “Nos policiers vont évidemment enquêter puisque tout porte à croire que la personne n’a pas eu les autorisations nécessaires pour effectuer ces dessins”, mentionne le lieutenant Pépin.

Rappelons que le parc de planche à roulettes a ouvert ses rampes le 17 juillet dernier, après un an de travaux et un investissement de 3,3 millions de dollars (voir autre texte).