Défi Everest-Orford : des participants et de l’émotion en double
SOMMET. Les organisateurs du 5e Défi Everest-Orford/présenté par Desjardins avaient décidé de doubler la durée de leur événement en le tenant sur 4 jours, du 19 au 22 septembre dernier. Et le changement s’est avéré profitable puisqu’on a également doublé le nombre de participants et l’argent amassé comparativement à l’édition 2023.
Se déroulant au Mont-Orford, le Défi Everest-Orford a pour mission d’amener jusqu’au sommet de la montagne des personnes ayant des limitations physiques, en les transportant à l’aide d’un fauteuil spécialisé.
Il permet aussi aux encadreurs (ceux qui poussent et tirent les fauteuils) d’accomplir un défi physique et de jumeler tout ça à une bonne cause, soit celle d’amasser des fonds pour le Défi sportif AlterGo.
Au lendemain de l’événement, le fondateur et grand manitou Fernand Courchesne flottait encore sur un nuage. Il venait de conclure un Défi pratiquement sans anicroche, et avec une météo idyllique.
« On a accueilli plus de 250 randonneurs, bénévoles et autres, dont une cinquantaine de personnes avec limitations. En plus, je crois qu’on va dépasser notre objectif de 25 000 $ en dons amassés. C’est pratiquement le double dans tous les domaines, par rapport à l’an dernier », avance-t-il.
Comme il le fait chaque année, M. Courchesne s’était donné le défi d’effectuer 19 ascensions de la montagne durant le week-end, afin d’équivaloir au dénivelé du Mont-Orford. Défi qu’il a relevé avec brio, en compagnie d’un de ses bons amis, Dany Côté. « C’était la première fois que quelqu’un d’autre que moi tentait l’expérience. Ça s’est vraiment bien passé. J’ai reçu tellement d’amour et d’énergie positive que je me sentais plus en forme lors des dernières ascensions qu’au début du week-end », a fait remarquer l’organisateur.
À 90 ans, Diane Ruel-Plante était la doyenne des participantes au Défi Everest-Orford. On l’aperçoit ici avec les membres de son équipe, qui l’ont emmenée jusqu’au sommet de la montagne. (Photo gracieuseté – Défi Everest-Orford)
Comme ce fut le cas l’an dernier, l’animateur Jean-Marie Lapointe était sur place le dimanche à titre de porte-parole du Défi sportif AlterGo, mais aussi pour le tournage d’un épisode de l’émission « Victorieux à deux ».
L’athlète paralympique Jonathan Vermette était également au nombre des participants, et il a eu droit à une ascension avec son frère Philippe et sa sœur Karine. Les trois, rappelons-le, sont devenus paraplégiques en 2000 à la suite d’un accident de la route.
Parmi les autres personnes ayant eu droit à un transport jusqu’au sommet, notons la Magogoise Diane Ruel, qui, à 90 ans bien sonnés, était la doyenne de l’édition 2024.
« Le Défi Everest-Orford est un événement où les moments émotifs sont toujours nombreux. Il y a eu beaucoup de larmes, mais c’était uniquement des larmes de joie », a conclu Fernand Courchesne.