Arlette Cousture : entre nostalgie et passion
LITTÉRAIRE. Afin de clôturer sa deuxième édition, le Rendez-vous du roman historique de Magog a accueilli dimanche dernier l’écrivaine derrière la célèbre série de romans Les Filles de Caleb, Arlette Cousture. Bien qu’elle adore rencontrer son public depuis que son plus grand succès a vu le jour en 1985, la native de Saint-Lambert estime qu’il s’agissait possiblement de sa dernière conférence de la sorte.
À partir du moment où elle a publié son dernier livre en 2021, la personnalité littéraire a entamé une retraite très légère. « Je suis à la retraite en mode paresse », expliquait la dame de 76 ans en rigolant.
À présent, le temps est vraisemblablement bon pour se retirer complètement. « Je m’interroge, mais j’apprends toujours de nouvelles choses en faisant la connaissance de nouvelles personnes dans des événements comme celui-ci », ajoutait-elle.
Quoi qu’il en soit, Mme Cousture a pris tout son temps pour partager son expérience en lien avec Les Filles de Caleb. « Quand j’écrivais, je n’avais jamais de plan », a d’ailleurs mentionné l’écrivaine québécoise avant que la trentaine de personnes dans le public éclatent de rire.
Les 2,5 millions d’exemplaires vendus (trois tomes confondus) de la série romanesque en question ont prouvé que cette dernière a « changé la vie » de l’auteure. « Pour moi, lors de mon adolescence, c’était la première fois que j’étais happé par l’histoire », a témoigné le nouveau directeur général de la Maison Merry, Éric Gérard Langlois, en faisant référence à la série télévisuelle réalisée dans les années 1990 qui retraçait l’œuvre originale de celle élue au Conseil de l’Ordre à deux reprises.
Un week-end 100 % littéraire
Au-delà de Mme Cousture, plusieurs autres acteurs du domaine littéraire ont fait une apparition comme Christine Lamer, Joseph Facal, Brigitte Renaud, Josée Ouimet, André Jacques, etc.
« Nous savons que notre événement est plutôt niché, mais nous sommes satisfaits avec cette version intime. Nous allons maintenant tenter d’attirer les plus jeunes », a commenté M. Langlois.
Des entrevues et des conférences ont été présentées durant la fin de semaine à travers Magog.