LAMRAC entreprend un recours judiciaire pour des travaux mal exécutés

 JUSTICE. L’Association du marais de la rivière aux Cerises (LAMRAC) a entrepris un recours judiciaire en lien avec la construction du centre d’interprétation du marais (CIM) qui remonte à 2010 et 2011.

LAMRAC réclame plus de 87 000 $ pour des travaux correctifs qui ont dû être effectués sur le bâtiment, entre 2019 et 2021. Selon l’organisme, ces réparations imprévues découlent d’une mauvaise réalisation des travaux ainsi que d’une surveillance déficiente lors de l’exécution du chantier initial. 

La défenderesse en garantie dans cette affaire, St-Georges Structures et Civil, a récemment déposé une demande en irrecevabilité. Elle prétextait qu’«était donné que Magog aurait entièrement acquitté le coût des travaux correctifs, LAMRAC ne subirait dorénavant plus aucun dommage ou préjudice et que, conséquemment, celle-ci n’aurait manifestement plius d’intérêt pour former la demande introduction d’instance».

Toutefois, le juge Sylvain Provencher de la Cour supérieure a fait savoir que le paiement par la Municipalité des fournisseurs ayant exécuté les réparations respectait le Code civil du Québec. «Il est de plus admis que LAMRAC n’a pas subrogé Magog dans ses droits. Par conséquent, celle-ci est autorisée à poursuivre son recours contre les Défenderesses, et ce, bien qu’elle ait été compensée par Magog», lit-on dans la décision rendue le 17 mars dernier.

Les autres parties poursuivies par LAMRAC dans cette affaire sont Cimaise, Construction Olivier & Lyonnais et Structures Nordic.

Rappelons que le CIM a été construit au coût de 3,5 M$. De ce montant, les gouvernements provincial et fédéral ainsi que LAMRAC ont versé chacun la somme de 1 172 000 $.