Richard Turcotte se raconte

LIVRE. Bien connu pour avoir été de nombreuses années la 3e voix des Grandes Gueules, le Sherbrookois Richard Turcotte présentait récemment son livre «Être l’artiste de sa vie», dans lequel il relate son parcours professionnel et tous les chemins qu’il a sillonnés pour arriver à réaliser ses nombreux rêves. Rencontre avec l’artiste aux mille projets.

Par Cynthia Dubé

Richard Turcotte était récemment dans sa ville natale pour prendre part au Salon du livre de l’Estrie et à la première édition du salon Féminin Pluriel. C’est que l’animateur et écrivain est en pleine promotion pour son tout premier livre «Être l’artiste de sa vie», dans lequel il relate son parcours professionnel tout en offrant des conseils motivants aux lecteurs.

Entre la biographie et le livre de motivation personnelle, le bouquin du populaire animateur entremêle les anecdotes et les confidences à sa vision bien personnelle de la vie. «Chaque élément de mon livre part de quelque chose qui m’est arrivé, que je transpose par la suite à une philosophie de vie. Personnellement, je lis beaucoup de biographies, parce qu’il s’agit de faits. On peut prendre ce que l’on veut dans l’histoire de quelqu’un pour s’en inspirer», indique l’artiste qui porte les chapeaux d’animateur radio, d’animateur télé, de comédien, de metteur en scène et d’auteur.

Parcours de vie

Au moment où il écrivait son livre, Richard Turcotte terminait sa longue aventure radiophonique avec les Grandes Gueules. Pour la première fois de sa vie, ou presque, l’horaire préétabli ne faisait plus partie de son quotidien. «Pour le moment, j’anime l’émission Les pires chauffards québécois et je travaille aussi sur l’émission Les Grandes Gueules s’animent à Télétoon. J’ai plusieurs autres projets, mais rien n’est concret pour le moment. C’est particulier de quitter un emploi dans lequel on a un horaire bien établi, pour se retrouver avec des journées aléatoires. Je dois dire que j’aime ça, parce que ça me coupe de la routine.»

Richard Turcotte voit là l’occasion de se renouveler et de foncer dans l’inconnu. Il faut dire que le Sherbrookois a toujours fait en sorte d’aller chercher ce qu’il désirait, en montant les marches nécessaires et en défonçant des portes.

À 15 ans, il avait sa propre disco-mobile et il souhaitait déjà travailler dans le milieu des médias. S’il n’a pu faire son entrée au Cégep de Jonquière en Art et technologie des médias, en raison de sa moyenne académique, l’ancien animateur à NRJ a réussi à faire sa place autrement. Il est allé cogner à la porte de la station de radio CIMO (aujourd’hui Énergie), qui était située à l’époque à Magog. C’est le réalisateur Richard Marquis qui lui a offert sa première chance. Mais puisque le marché de l’Estrie était beaucoup trop grand pour y faire ses classes, Richard s’est tourné vers le marché de l’Abitibi.

«Je me suis rendu sur place pour rencontrer le patron, sans même avoir d’entrevue de planifier. On m’a engagé immédiatement. J’animais à Rouyn-Noranda l’émission du matin. Je suis revenu à Sherbrooke qu’un an et demi plus tard.»

De retour à Sherbrooke, en poste à CIMO (NRJ), Richard a animé pendant plusieurs années avant que les deux Grandes Gueules José Gaudet et Mario Tessier viennent le chercher. La suite, on la connaît. Et au fil des ans, Richard Turcotte a ajouté quelques cordes à son arc, en animant à la télé, en produisant des spectacles et en signant des chansons pour différents artistes, dont Mario Pelchat et Olivier Dion.