Mon ami Dino: un film de coeur

La première édition du Festival CinéVue a été lancée lundi soir avec la présentation du film Mon ami Dino à bord du Grand Cru. Une première que les acteurs avaient bien hâte de vivre.

Par François Bouchard

«Un bel animal!» «C’est nouveau!» «Un film de coeur!» Voici comment les acteurs ont décrit Mon ami Dino lors de la première mondiale de ce film qui se veut à mi-chemin entre la réalité et la fiction. Certains, comme Manuel Tadros, avaient hâte de voir le résultat final. «Dino et moi avons fait une longue scène ensemble. Je n’ai pas encore vu le montage final, je vais le découvrir tout à l’heure sur le bateau avec tous les gens présents.» M. Tadros n’a d’ailleurs que de bons mots pour celui qui tient la vedette de ce film d’environ 90 minutes. «Dino, c’est mon «pote». On se connait depuis Omerta. On ne s’est jamais lâché depuis 21 ans. Quand on discute dans le film, on se rappelle des souvenirs.»

Tous les acteurs sont d’avis que le tournage a été un gros défi, puisqu’aucun dialogue n’avait été préparé, donc toutes les scènes du film ont été improvisées. «Ç’a été très éprouvant. On sait que le film parle de la maladie. Nous avions des lieux de tournage qui étaient plus difficiles sur le plan émotif. Quand on pense au caractère vrai pas vrai du film, nous-mêmes, à un moment donné, on ne le savait plus. C’était compliqué de gérer ces émotions qui devenaient tellement vraies à la longue, autant pour l’équipe que pour les comédiens. C’est un film qui touchera beaucoup de gens, car la maladie nous touche tous d’une manière ou d’une autre», raconte l’actrice Sasha Migliarese qui tient son propre rôle, mais un peu trafiqué dans le film.

Tout le film réside en fait dans ce mélange de réalité et de fiction que même les acteurs ont eu de la difficulté à définir. «Même après avoir vu le film, je me pose encore des questions. Vous, comme spectateurs, vous allez aussi vous en poser, et c’est ce qui fait la force du film», confie Mme Migliarese. M. Tavarone ajoute qu’il a «adoré l’idée de mélanger la fiction avec la réalité.»

Tout juste avant de monter à bord du Grand Cru, les comédiens semblaient comblés par la température et par ce visionnement hors de l’ordinaire que ce premier festival leur permet de vivre. «C’est la première fois que j’assiste à un film dans un bateau, alors j’ai hâte d’en faire l’expérience», commente M. Tavarone. «J’ai très hâte de voir ce film dans un bateau. Je pense qu’avec les montagnes et le lac, ça va donner un cachet supplémentaire», admet Mme Migliarese.