James Jack expose en première mondiale chez Orford Musique

OEUVRES. Reconnu pour créer avec des pigments naturels, le peintre américain James Jack a notamment utilisé l’eau du lac Memphrémagog pour diluer ses encres artisanales. Sa nouvelle série d’œuvres est une réflexion sur la région Magog-Orford, en première mondiale chez Orford Musique. Par Maryse Mathieu Invité en résidence chez Orford Musique pour l’été, le peintre James Jack a vite voulu s’imprégner de l’environnement de la région pour ensuite la peindre à l’encre monochromatique, sa spécialité. Allant de la baignade dans l’étang jusqu’à sa méditation au sommet du Mont Orford, il s’est également laissé inspirer du chant des oiseaux et des arbres, a-t-il exprimé en entrevue. Même le bruit de l’eau et du vent se retrouvent dans ses coups de pinceaux, mentionne l’artiste, duquel on pourrait dire qu’il dépeint ses sujets davantage que de les peindre. Ainsi, parmi ses œuvres exposées, l’une d’elle représente le lac Memphrémagog qu’il a peint en voulant également refléter sa profondeur. L’artiste qui habite le Japon laisse voir une part de l’influence de ce pays du Soleil-Levant par ses œuvres épurées sur papier. Ayant exposé entre autres à Tokyo, New York et Singapour, son art s’exprime par l’encre qu’il fabrique lui-même à partir du fruit du noyer cendré et de noix de Grenoble.