Frédérique Giguère chantera sa «Première Place des arts»

Frédérique Giguère fait son petit bonhomme de chemin au concours «Ma première Place des arts». Après avoir passé la première ronde des auditions, elle montera sur les planches de l’une des mythiques salles montréalaises, le 15 février prochain.

Des 200 artistes à avoir envoyé un démo, ils ne sont plus que 18 interprètes à se disputer une place en demi-finale ou en finale. Parmi eux, on retrouve la Magogoise Frédérique Giguère. Cette dernière a participé, en novembre dernier, au tour final des auditions, au Studio théâtre de la Place des Arts. La jeune femme de 20 ans a certainement impressionné les juges puisqu’elle continuera son aventure dans quelques semaines. «J’ai évidemment très hâte, s’empresse-t-elle de dire. Ce concours, je le fais pour moi. Je ne le vois pas comme une compétition contre d’autres chanteurs de la relève, mais bien comme une compétition contre moi-même. Le 15 février, ce qui m’importe, c’est d’être satisfaite de ma performance et de donner tout ce que j’ai.»

Bien qu’elle ne puisse pas faire part des cinq chansons qu’elle interprétera pour se tailler une place à la prochaine étape du concours, Frédérique Giguère indique qu’il s’agira de coups de cœur personnels. «J’écoute beaucoup de musique anglophone, alors il a été difficile de choisir des pièces en français, admet la jeune artiste. J’ai arrêté mon choix sur des chansons qui me ressemblent. Il ne faut pas avoir besoin de trop penser pour interpréter. Ce n’est pas comme au théâtre.»

Pour la Magogoise, il s’agira d’une première participation à un concours d’envergure. «Je trouve qu’on est très bien entouré. Les pros savent de quoi ils parlent. J’apprends énormément des critiques constructives que des gens comme Jean-Guy Prince m’apportent. Tout ce concours, c’est un réel apprentissage pour moi.»

Ima, Corneille et Nicola Ciccone sont tous d’anciens lauréats du concours «Ma première Place des arts». Quand on pense aux carrières de ces chanteurs, il est facile de comprendre pourquoi une victoire peut paraître si importante dans la carrière d’un artiste émergeant. Le gagnant du concours se mérite d’ailleurs une bourse de 2500 $ et une présence sur de grandes scènes, comme aux Francofolies de Montréal et à l’événement ChantEauFête de Charlevoix.

Si elle n’est pas choisie parmi les finalistes, Frédérique Giguère se consolera en continuant de chanter, en lançant quelques coups de pinceau sur une toile ou en enseignant le théâtre comme chargée de projets à l’École secondaire de La Ruche.