Yves Grandmaison louange « le plus grand premier ministre de l’histoire »

SOUVENIRS. Yves Grandmaison a eu le privilège de rencontrer personnellement Brian Mulroney à quelques reprises au cours des années 1990. Autant il était impressionné par le charisme du politicien, autant il gardera le souvenir d’un homme extrêmement simple et accessible, malgré son statut.

Comme bien des citoyens canadiens, le barbier magogois a été touché par le décès de M. Mulroney, qui s’est éteint le 29 février dernier à l’âge de 84 ans.

Pendant presque neuf ans (1984 à 1993), le « p’tit gars de Baie-Comeau » a dirigé les destinées du pays à titre de chef du Parti progressiste conservateur du Canada.

C’est à cette époque qu’Yves Grandmaison a eu la chance de le côtoyer, lui qui occupait la présidence de l’Association conservatrice du comté de Brome-Missisquoi. « Il était venu à Magog à une couple de reprises durant ces années, et je me souviens très bien de sa grande simplicité. La première fois qu’il m’a rencontré, il m’a parlé comme si j’étais son propre frère », s’étonne encore le grand bénévole magogois.

« Cet homme a fait de grandes choses et il est celui qui a le plus travaillé pour ramener le Québec dans la constitution canadienne. À mon avis, il est le plus grand premier ministre de l’histoire du Canada », fait valoir M. Grandmaison.

« Lorsqu’il avait annoncé son départ de la politique, il avait pris la peine d’envoyer une lettre de remerciements à tous ses présidents d’associations. Ça prouve toute sa classe », ajoute-t-il.

La dernière présence officielle de Brian Mulroney dans la région remontait au 16 septembre 2021, alors qu’il s’était présenté à un rassemblement conservateur à l’Hôtel Chéribourg, en compagnie de son épouse Mila.

Cette visite éclair, en pleine campagne électorale fédérale, servait à fouetter les troupes et à soutenir le candidat local, Vincent Duhamel, ainsi que le chef Erin O’Toole.

Visiblement, l’octogénaire avait toujours la politique dans la peau!

Brian Mulroney avait fait une visite éclair à l’Hôtel Chéribourg (Orford), en septembre 2021, alors que la campagne électorale fédérale battait son plein. (Photo Le Reflet du Lac – Archives/Dany Jacques)