Vicki-May Hamm est la nouvelle directrice générale de LAMRAC
NOMINATION. L’Association du Marais-de-la-Rivière-aux-Cerises (LAMRAC) vient de frapper un grand coup en annonçant l’embauche de l’ex-mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, à titre de nouvelle directrice générale.
En poste depuis le 9 janvier, Mme Hamm succède à Laura Dénommée Patriganni, qui a officiellement quitté son poste à la fin de 2022, après un mandat d’un peu plus de cinq ans.
À titre d’ancienne conseillère et mairesse, la nouvelle directrice connaît déjà bien le fonctionnement de LAMRAC, un organisme à but non lucratif qui est financé en partie par la Ville de Magog.
« Nous sommes une association en plein essor qui devra miser, en 2023, sur la diversification de ses sources de financement, tout en continuant de veiller à la protection à perpétuité du Marais et en développant davantage son programme éducatif. Évidemment, l’entretien et la réhabilitation de notre réseau de sentiers, tant convoité par les visiteurs, demeurent au cœur de nos engagements. Je suis stimulée à l’idée d’accomplir tous ces défis », a indiqué Vicki-May Hamm, tout en vantant les membres de sa nouvelle équipe.
« Je n’ai pas nécessairement d’expertise environnementale, mais il y a des gens en place qui ont déjà ces compétences et qui vont m’épauler », assure-t-elle.
Selon le conseil d’administration de LAMRAC, l’ex-politicienne était la candidate toute désignée pour ce poste. « Elle connaît l’importance vitale du Marais sur le plan écologique, mais aussi sur les plans communautaire, touristique, culturel et historique. De plus, sa connaissance du monde municipal et ses qualités de gestionnaire passionnée font d’elle la directrice générale dont le Marais a besoin », a fait valoir le président du C.A., David Bergeron.
Une décision mûrement réfléchie
Trois mois après avoir tenté sa chance sous la bannière libérale, Vicki-May Hamm laisse entendre que son arrivée à la tête de LAMRAC est le fruit d’une démarche qui s’est amorcée au terme des dernières élections fédérales.
« Je savais que le tome politique était fermé, mais je devais maintenant décider ce que je voulais faire de mon avenir professionnel. J’ai même été accompagnée dans ma réflexion afin de prendre un vrai temps d’arrêt et faire les bons choix », reconnaît-elle.
« J’ai reçu quelques offres d’emploi, mais lorsque le poste à la direction générale (de LAMRAC) s’est ouvert, j’ai décidé de poser ma candidature. Je voulais m’investir dans un organisme du milieu et ça concordait avec ce que je recherchais. Et c’est un peu comme un retour aux sources pour moi, car j’ai justement débuté dans le milieu communautaire et les organisations à but non lucratif », a-t-elle rappelé.
« Lorsque je m’en venais travailler au bureau ce matin (lundi), je me disais que j’étais chanceuse de pouvoir oeuvrer dans un environnement aussi extraordinaire », a-t-elle conclu.
*Ayant célébré ses 25 ans en 2022, LAMRAC compte plus de 1400 membres et 9 employés permanents. Selon les plus récentes statistiques, ses installations et son réseau de sentiers pédestres sont fréquentés par quelque 230 000 visiteurs annuellement.