IMMOBILIER. C’est toujours le calme plat à l’ancienne filature de la Dominion Textile de Magog, même si les travaux de démolition sont terminés depuis environ 20 mois. Déception à l’Hôtel de Ville, car les élus croyaient que la valorisation de cette ancienne usine était bel et bien sur les rails.
L’entreprise Anahid Hospitality Management, via son porte-parole de l’époque qui ne travaille plus pour elle, voulait alors transformer l’ancienne filature en un complexe commercial et résidentiel. Aucun détail sur la nature des projets à venir ni sur un quelconque échéancier n’avait par contre filtré pour valoriser un vaste bâtiment de 50 000 pieds carrés.
Les élus magogois exprimaient beaucoup d’enthousiasme pendant les travaux de démolition ayant débuté à l’automne 2020. Les élus avaient même approuvé des plans d’implantation et d’intégration architecturale pour l’ancienne Difco en octobre 2021, sans toutefois accorder un permis de construction pour réaliser une première phase.
Aujourd’hui, la déception est grande aux yeux de la mairesse Nathalie Pelletier. «L’absence d’avancement du dossier est très dommage, s’inquiète-t-elle. Même les communications avec le promoteur sont au point mort. On ne connaît pas la suite de ce dossier.»
Mme Pelletier est cependant beaucoup plus optimiste du côté de l’ancienne CS Brooks. Le Groupe Custeau et la Ville négocient actuellement pour ajouter des usages permis dans cette zone. Le conseil dévoilera bientôt le contenu de ces discussions lors d’une séance publique à venir. «Ça progresse très bien», assure-t-elle.
Le Groupe Custeau a acheté cette partie de l’ancien complexe de textile au coût de 2 M$ en décembre 2021. Son objectif consiste à conserver les bâtiments en briques rouges, à verdir le site et à redonner accès aux berges de la rivière Magog. On pourrait y retrouver des logements, des bureaux, des commerces ainsi qu’une vocation industrielle.
faut pas vous en faire ,,c,a va rester un dépotoire pour tres longtemps,,,a la vue de tout les gens du secteur,,,,
Depuis l’acquisition de l’ancienne filature par la compagnie CONSOLTEX, qui l’a ensuite transférée à ANAHID HOSPITALITY MANAGEMENT, une compagnie qui lui était liée, la Ville de Magog s’est fait mener en bateau de mille et une façons.
La compagnie ARMCO, dont il a souvent été question comme maitre d’oeuvre du projet de remise en valeur du site de l’ancienne filature n’est que le bras immobilier d’ANAHID.
Sauf erreur, la Ville de Magog n’a jamais embauché un négociateur chevronné pour discuter fermement avec ce propriétaire que certains pourraient qualifier de « voyou », avec le résultat que les choses périclitent, que l’évaluation municipale demeure à un niveau scandaleusement bas et que ce sont tous les Magogois qui subissent le manque de revenus de taxe foncière qui découle de cette si faible évaluation.
Il est d’ailleurs très surprenant que les propriétaires voisins de la rue Principale Est, qui n’ont même pas accès à la rivière et qui payent des taxes immensément plus élevées qu’ANAHID (toutes proportions gardées), ne se soient pas encore rebellés contre une situation aussi inéquitable.
Comme aurait dit ma mère: « il y a bonasse et bonasse! » – le bonasse étant celle ou celui qui, selon le dictionnaire Larousse, » fait preuve d’une bonté excessive, par faiblesse, naïveté, simplicité d’esprit. »