Une solidaire de 26 ans veut bousculer les «vieilles structures»

POLITIQUE. Âgée de 26 ans, la candidate de Québec solidaire (QS) dans Orford, Annabelle Lalumière-Ting, souhaite contribuer au changement du paysage politique en «bousculant les structures déjà en place, de vieilles structures décrépies créées par de vieux partis dépassés». Cette étudiante à la maîtrise en relations internationales et éducatrice dans les CPE de la région ne passe pas par quatre chemins malgré sa faible expérience politique. Elle affirme que sa place est en politique auprès des gens prêts à opérer un changement démocratique majeur. Elle assure ne pas avoir peur de se positionner afin de susciter la discussion. «J’adore ma première campagne électorale. C’est passionnant. Je ferais juste ça, mais on doit aussi étudier et travailler», résume-t-elle. Parmi les enjeux qu’elle entend mettre de l’avant, notons la protection des lacs et des rivières, ainsi que des bassins versants les desservant. «Nous avons de grands lacs dans le comté avec beaucoup d’activités humaines. Les préoccupations sont grandes, surtout que le lac Memphrémagog est la source d’eau potable pour près de 200 000 personnes à Magog et à Sherbrooke», prévient-elle. Le défi du transport en commun l’interpelle également. Elle souhaite rendre accessible financièrement et physiquement le transport collectif dans le comté, tout en créant un système représentatif des besoins de la région. «On doit améliorer le transport en commun à l’intérieur du comté, mais aussi entre Magog et Sherbrooke», insiste-t-elle. Elle endosse les inquiétudes du Comité de vigie de l’hôpital de Magog, qui réclame la fin des compressions et le maintien des services de santé. Abaisser les écarts de richesse demeure un engagement ferme pour cette représentante de QS. Pour ce faire, elle prône des actions véhiculées par son parti, comme le salaire minimum à 15 $. S’ajoute «la clause Bombardier», une promesse de QS qui consiste à forcer les entreprises qui reçoivent de l’aide de l’État à payer leurs hauts dirigeants au maximum 30 fois plus que leur plus bas salarié.