Une piscine publique… dans le lac Memphrémagog!

ÉTÉ. Puisque Magog ne possède aucune piscine publique extérieure contrairement à bien des municipalités du Québec, le conseiller Jean-Guy Gingras propose une idée inusitée et peu coûteuse qui ferait assurément bien jaser: l’aménagement d’une piscine dans le lac Memphrémagog.

M. Gingras précise que cette idée ne vient pas de lui, mais bien d’une connaissance qui avait vu ce genre d’installation lors d’un voyage à l’étranger. Croyant qu’il s’agirait d’une bonne idée pour la Municipalité, le conseiller avait poussé davantage ce dossier à la première année de son mandat. À ce jour, il s’agit encore d’une simple proposition et non d’un projet dans les cartons de la Ville.

«J’ai fait des démarches auprès de l’entreprise Candock de Magog qui se spécialise dans l’aménagement de systèmes modulaires flottants, explique-t-il. Et effectivement, c’est quelque chose qui se ferait et en plus, cette expertise mondiale vient de chez nous.»

Concrètement, il s’agit d’aménager un quadrilatère à l’aide de structures flottantes par un système d’ancrages fixés au fond de l’eau. Cette plateforme se retrouverait à quelques dizaines de pieds de la rive par l’aménagement d’une passerelle similaire à ce qu’utilisait déjà la Traversée internationale du lac Memphrémagog. Dans les plans proposés par Candock, cette installation serait divisée en deux piscines: une pour les enfants avec des plateformes sous l’eau à différentes hauteurs, et une autre pour les adultes, sans fond. Le tout serait entouré par un filet de sécurité.

«On parle d’un projet qui coûterait entre 200 000 et 300 000 $, estime-t-il. C’est quand même abordable lorsqu’on sait qu’une piscine en béton coûte beaucoup plus chère à construire. La Ville pourrait aussi s’associer à un partenaire privé pour financer une partie du projet. Et pour payer les sauveteurs et l’équipement, il y aurait un coût d’entrée pour ceux qui n’auraient pas leur carte de citoyen.»

L’autre avantage, comme l’explique M. Gingras, est que cette structure est amovible. La Municipalité aurait le luxe de la déplacer à sa convenance, que ce soit près de la pointe Merry ou à la plage des Cantons, par exemple. De plus, il serait possible de la laisser dans l’eau durant l’hiver sans risque de bris. «Ce serait possiblement la première piscine publique dans un lac au Québec. Sur le plan touristique, c’est certain que ça attirerait l’attention et pour nos citoyens, ils auraient un endroit agréable où se baigner contrairement aux plages qui sont plutôt rocailleuses et boueuses», conclut-il.

Le politicien assure aussi que ce projet ne causerait aucun impact sur l’environnement.