Un photographe populaire
DES GENS QUI FONT DU BIEN. Avec sa bonne humeur contagieuse, Marco Bergeron fait partie de ces gens qui ne laissent personne indifférent. Malgré les temps difficiles, impossible pour lui de cacher son sourire… même derrière un masque!
À moins de demeurer dans un coin reculé de la région et de ne pas y sortir, il est presque impossible de ne pas connaître ce joyeux luron, bien souvent accompagné de son vélo et de son appareil photo.
Où qu’il soit, Marco Bergeron devra assurément s’arrêter pour saluer quelques personnes sur son passage. Et même pressé, il devra assurément enchaîner les saluts avec la main d’un bout à l’autre de son trajet. «J’ai toujours été comme ça. Même quand j’étais petit, les gens disaient toujours: et que tu as un beau sourire toi! Mes parents aiment socialiser, mais ils ne sont pas aussi intenses que moi», raconte le principal intéressé.
Comme tout le monde, Marco Bergeron vit ses hauts et ses bas. Pourtant, de son propre aveu, il lui en faut beaucoup pour être de mauvaise humeur. «Ça m’arrive comme tout le monde d’être fâché, mais ça ne dure jamais longtemps, assure-t-il. À part avec la personne concernée, je ne le laisse jamais paraître, car je n’ai pas à défouler ma colère sur les autres.»
Chose certaine, Marco Bergeron n’entend pas prendre une pause de ses sourires contagieux, même s’il doit le faire avec un masque sur le visage. «C’est plus fort que moi! Même si les gens ne le voient pas, je souris pareille. Certaines personnes m’ont déjà dit que j’avais fait leur journée simplement parce que je leur avais souri. C’est toujours agréable à entendre, même si pourtant, je n’ai pas les plus belles dents!», lance-t-il en riant.
Une passion divertissante
En plus de sa personnalité, le Magogois laisse sa marque par l’entremise de la photographie, qui est à la fois sa passion et son métier. Depuis des années, il se fait un plaisir de partager ses plus beaux clichés de la région sur les médias sociaux, suscitant à coup sûr son lot de félicitations.
Et disons que ces clichés ont fait particulièrement du bien en cette période où les mauvaises nouvelles s’enchaînent. «Pour moi, la photographie, c’est le métier parfait. Car je prends des photos tout en profitant des attraits de la plus belle région du Québec, que ce soit la montagne ou les plages. C’est sans doute pourquoi je ne pense pas que je pourrais déménager ailleurs, car j’ai vraiment mon coin tatoué sur le cœur», conclut-il.