Un électricien propose l’interdiction des compteurs intelligents
Un ancien conseiller municipal de Magog, l’électricien Jean-Claude Morin, demande au conseil municipal magogois d’adopter une résolution interdisant l’installation de compteurs électroniques intelligents sur son territoire.
M. Morin a fait cette demande à la période de questions de la séance publique du 20 août dernier. «On devrait faire comme des villes ou des régions étrangères qui rejettent ces compteurs qui produisent de la pollution électromagnétique. J’ai vu des gens malades et souffrir de ces ondes aux quatre coins de la province. D’autres ne pouvaient plus dormir dans leur propre maison», raconte-t-il.
Chiffres et études en mains, Jean-Claude Morin a rappelé que la plupart des experts concluent sur le rôle néfaste de ces compteurs sur la santé des gens, plus particulièrement ceux qui sont déjà sensibles. «On peut fermer et contrôler d’une certaine façon les cellulaires, qui émettent aussi des ondes magnétiques. Toutefois, les compteurs intelligents dépassent largement les normes et émettent des radiations 24 heures sur 24. C’est comme une douche de pollution sur la tête qu’on ne peut gérer. D’autres experts prévoient une tempête électronique», s’inquiète-t-il.
Selon lui, les Magogois ont l’avantage de posséder un réseau électrique, en l’occurrence Hydro-Magog, ce qui facilitera le contrôle des compteurs intelligents en provenance d’Hydro-Québec. Actuellement, Magog n’a pas de compteurs intelligents sur son territoire. «On pourrait même se faire une belle publicité pour attirer de nouveaux résidants en faisant la promotion d’une belle ville propre, environnementale et sans pollution électromagnétique», propose-t-il.
Les élus magogois ont écouté attentivement les suggestions de Jean-Claude Morin, tout en lui répondant que le conseil va analyser la situation plus en profondeur.
Gilbert «Kurt» Boucher, qui a déjà rencontré des gens qui cherchaient un coin tranquille en campagne pour dormir loin des ondes, estime que cette proposition mérite réflexion. «On va étudier la question, car on se doit de protéger nos citoyens», ajoute-t-il.