Un bolide qui ne passe pas inaperçu!

INUSITÉ.  Déjà reconnu pour sa personnalité colorée, l’Eastmanois Alain Chiocchi ne passe assurément plus inaperçu dans son village depuis qu’il a acheté un bolide unique en son genre, à l’effigie d’une boisson alcoolisée reconnue mondialement. 

Se qualifiant lui-même d’un fou de vitesse, le principal intéressé n’a pu résister à ajouter un nouveau jouet à sa petite collection lorsqu’il a vu ce véhicule en vente sur les médias sociaux, en juin dernier. Il s’agit d’un châssis datant de 1929 qui a été complètement modifié pour lui procurer un look unique qui se veut un clin d’oeil à la distillerie Jack Daniel’s. «C’est le genre de folie que j’aime faire. Plus jeune dans ma vie, j’ai été un mécanicien de motos et j’ai même fait quelques compétitions. J’ai toujours aimé la vitesse et tout ce qui se rattache à la mécanique. Comme pour ma moto «chopper», je les prends pour m’amuser, tout simplement!»

Le nouveau propriétaire ne cache pas toutefois que ses pulsions d’adrénaline sont parfois difficiles à contrôler, surtout lorsqu’il se retrouve aux commandes de puissants moteurs. Son bolide possède d’ailleurs un moteur provenant d’une Ford Mustang Shelby. «Je ne sais pas si c’est moi qui ai le record de contraventions sur l’autoroute 10, mais avec seulement deux points sur mon permis, je dois faire attention!»

«En même temps, ce n’est pas une voiture pour aller vite. Il n’y a pas non plus de direction assistée alors c’est impossible de tourner sans rouler. C’est vraiment différent comme conduite. Quand on dépasse les 120 km/h, tu n’as pas le temps d’admirer le paysage et tu dois vraiment garder les deux mains sur le volant.»

Quand il sort au village ou encore à Magog pour faire des emplettes avec sa plus récente acquisition, Alain Chiocchi n’a pas intérêt à être pressé. Impossible d’aller au dépanneur ou encore se balader tranquillement sans se faire prendre en photos ou encore être salué par les passants. «Les gens m’envoient des pouces en l’air en pensant que c’est moi qui ai fait tout le travail de restauration. Mais en réalité, je n’ai rien fait à part l’acheter et payer. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir qui l’a fabriqué, car j’aurais bien des questions à lui poser.»

«Disons qu’il ne faut pas que je sois pressé, car je me fais arrêter constamment et c’est bien correct ainsi. Quand je suis au volant, c’est un «feeling» qui est bon et ça me fait plaisir de le montrer. Un véhicule comme ça, on n’en voit pas tous les jours. Aux États-Unis, les «hot road» et «rat road», c’est la folie furieuse. Mais au Canada, c’est moins commun. Sur le mien, il y a même un cercueil à l’arrière qui est en fait le réservoir d’essence. Alors si je me «crash», j’ai déjà tout ce qu’il me faut!», conclut-il en riant.