TRIBUNE LIBRE: Un ménage à faire en bordure de la piste cyclable
J’aimerais attirer l’attention des élus de Magog sur les grosses pièces métalliques rouillées qui sont abandonnées en bordure de la piste cyclable longeant la rive sud de la rivière Magog (photos).
Alors que la Ville fait face à une mobilisation environnementale de plus en plus forte des citoyens qui s’opposent aux développements immobiliers, il me semble bon de rappeler que la protection des milieux naturels passe aussi par de petites actions faciles à réaliser et qui ne nécessitent pas de gros investissements.
Par exemple, une action qui pourrait être faite rapidement par la Ville serait d’enlever et de recycler ces ferrailles rouillées ou, si c’est le cas, de demander au propriétaire du terrain de le faire. Ces gros rebuts n’ont pas leur place en bordure d’une piste cyclable et dans un aussi beau milieu naturel.
Outre l’aspect esthétique, ils posent un risque potentiel à la sécurité des cyclistes qui passent assez vite sur ce tronçon situé à la fin d’une forte pente. De plus, ils pourraient aussi inciter des gens mal intentionnés à y déposer d’autres déchets comme on le voit encore trop souvent malheureusement.
La Ville n’aurait-elle pas pu les enlever et s’en débarrasser lorsque la piste cyclable a été asphaltée? Et si ces vestiges du passé ont une certaine « valeur » historique, ils pourraient être déplacés sur le site où le chariot de l’ancien barrage est mis en valeur.
Bref, rappelons-nous que la protection de l’environnement se fait aussi à travers de petites actions simples à réaliser, une à la fois qui, mises ensemble, ont un grand impact au final, car elles redonnent à la nature ses droits et ses espaces, pour le bien-être de tous.
Robert Siron
Magog