Tribune libre: la rareté de l’eau

L’eau, si précieuse à la vie, semble se raréfier dans la région et elle est gaspillée en totale inconscience. Voici deux façons simples pour en réduire la consommation :

 

La première : la récupération de l’eau de pluie. Les villes offriraient à leurs citoyens des citernes ou des barils qui, comme les bacs à recyclage, par exemple, resteraient leur propriété. Cette eau serait utilisée pour :

·         Laver son auto, sa moto, son vélo, son entrée de garage ;

·         Laver sa galerie, son balcon, ses fenêtres ;

·         Laver son chien ;

·         Arroser son jardin, ses pots de fleurs, nettoyer ses outils, etc.

À plus grande échelle, les lave-autos et le milieu de la construction qui s’approvisionnent certainement aux réseaux des aqueducs. Nul doute qu’il s’agirait d’un volume d’eau non négligeable pour chaque municipalité. Sans oublier le plus crucial : cette eau est potable.

 

La deuxième : plus délicate d’approche ! Je parle de l’eau potable des toilettes. Des dizaines de litres par jour et par personne. Nous devrions nous inspirer des pays scandinaves qui utilisent des toilettes à compost. Un système bien pensé non générateur d’odeurs. Tout est dans ce non, je crois, pour que nous acceptions de changer quelque peu nos habitudes.

En guise de conclusion, pensons à ces femmes africaines qui marchent sur de longues distances pour puiser de l’eau. Quelles Nord-Américaines voudraient être à leur place?