À la suite d’un tollé de plaintes, en 2019, la Ville de Magog a mandaté la firme Cima pour évaluer comment réaliser les différentes étapes techniques qui mèneront à une obtention de dérogation de sifflet de train.
Ce problème récurrent qui a été défini comme un « irritant chronique » par un important promoteur immobilier local a refait surface l’année dernière alors qu’une Coalition de citoyens regroupant 200 pétitionnaires, et ayant l’oreille attentive de développeurs immobiliers et de nombreux marchands du centre-ville, a permis de parfaire les études de 2019. Cette mise à date est prévue pour cet automne.
Alors que nous sommes en attente d’une réponse fondamentale de la Ville de Magog, et ce, pour obtenir la dérogation de sifflet de train, les nombreux projets de promoteurs, entre autres, pour un train de nuit, jumelés aux visées expansionnistes du Canadien Pacifique, nous interpellent considérablement.
Tel que nous le disions plus tôt, cette augmentation des services ferroviaires mettra sous pression les petites municipalités régionales dont nous sommes, et le nombre de sifflements inutiles et extrêmement perturbateurs ne cessera d’augmenter.
La Coalition pour une meilleure qualité de vie de Magog n’est absolument pas contre la venue de train de passagers qui offrirait une alternative Montréal-Sherbrooke.
Mais …
1) En nous fiant à l’expérience de Sainte-Thérèse, ville des Basses-Laurentides qui fait partie du réseau métropolitain Exo, avec de nombreux trains de passagers qui font la navette Montréal-St-Jérôme.
2) En nous inspirant de cette ville de 26 000 habitants, tout comme Magog, ville qui a obtenu sa dérogation de sifflet de train dès août 2006 pour obtenir « une quiétude d’esprit » à ces concitoyens.
Nous croyons qu’il faut passer par cette étape primordiale avant de promouvoir toute forme d’expansion ferroviaire chez nous, et en Estrie en général.
La dérogation de sifflet de train permettra de sécuriser davantage notre système ferroviaire municipal, car des travaux de mise au point devront être réalisés pour sécuriser l’ensemble de la ville, dont le district 1, oublié lors des analyses initiales.
Elle mettra fin à « un irritant chronique » qui perdure depuis trop longtemps.
De plus, elle assurera une quiétude d’ esprit nécessaire à la mise en place d’une véritable qualité de vie chez nous.
À noter que de nombreuses municipalités québécoises et canadiennes ont obtenu cette dérogation dont Montréal depuis 1959.
Pierre Perras
Coalition pour une meilleure qualité de vie
Magog
Pourriez-vous ajouter les municipalités de St-Etienne de Bolton et Eastman à cette liste ? Les passages de nuit deviennent de plus en plus irritants !
Magog a toujours été et doit demeurer une ville vivante et qui vibre, ça fait partie de son ADN. Appelons ça le ‘’Spirit de Magog’’.
Les nouveaux arrivants que nous accueillons avec plaisir depuis plusieurs années sont composés très majoritairement de retraités de la région de Montréal, recherchant, avec compréhension, la tranquillité. Le drapeau rouge qui pointe à l’horizon est qu’une partie d’entre eux veulent faire de leur nouvelle terre d’accueil un gros dortoir.
Car si le fait de couper le sifflet au train n’est qu’une première étape, quelle sera la suivante ? Débrancher les haut-parleurs des chansonniers au centre-ville ? Car ça aussi c’est dérangeant, limiter les festivals ? Interdire les feux d’artifices ?
Le débat sur le sifflement du train pave la voie sur un débat plus large, et si une réflexion doit se faire, l’opinion de la majorité silencieuse qui est attachée au ‘’Spirit de Magog’’, doit aussi être prise en considération.
Bravo M.Perras pour votre implication . Les sifflements des trains sont incompatibles avec un sommeil de qualité à Magog. Merci à la ville de régler ce problème majeur.
A 100% pour la dérogation…meilleure qualité de vie !!!