Surplus de 3,6 millions $ à Magog

FINANCES. La Ville de Magog a terminé l’année 2017 avec un excédent de 3,6 millions de dollars, ce qui représente une proportion de 4,8 % sur le budget total de la Municipalité (75,6 M$).

Ces chiffres ont été dévoilés par la présidente de la Commission des finances, Diane Pelletier, à la séance régulière du conseil municipal de Magog, lundi.

Elle a expliqué ce résultat par des revenus à la hausse imprévus, ainsi que quelques diminutions de dépenses. Des droits de mutation supplémentaires d’environ un million de dollars et une subvention des matières résiduelles plus élevée de 621 000 $ représentent les deux principaux éléments.

On y apprend également que les surplus d’Hydro-Magog s’élèvent à 5,7 millions de dollars. Ces bénéfices ont permis de financer des projets sans recourir à l’endettement.

Quant à la dette totale à long terme, elle baisse légèrement depuis un an pour atteindre 68,9 M$. Elle se chiffrait cependant à 65 M$ en 2011.

Mme Pelletier rappelle néanmoins que la Ville est en très bonne santé financière avec cet excédent, qui servira notamment à financer des projets d’investissements en cours.

De plus, elle met l’accent sur le positionnement de la Ville de Magog sur un tableau de comparaison entre municipalités, quant à leur dette à long terme comparativement à leur actif. Magog se trouve au 7e rang des municipalités de taille similaire avec un ratio de 29,88 %. Cette proportion la place aussi sous la moyenne des villes estriennes (30 %) et québécoises (37 %).

Durant la période de questions, le citoyen Michel Gauthier a suggéré d’utiliser la moitié de ce surplus pour abaisser le taux de taxation de trois sous du 100 $ d’évaluation, surtout que cette somme semble plus importante que d’habitude à ses yeux.

La mairesse suppléante Nathalie Bélanger n’a pas capté la balle au bond. Elle a expliqué que cette somme servira à payer des projets et à préparer le prochain budget. «On ne baisse peut-être pas les taxes avec cette somme, mais elle nous sert à payer plus rapidement d’autres factures. Ce sont des vases communicants», image-t-elle.