Subvention refusée du complexe deux glaces à Magog: la mairesse Vicki-May Hamm «très déçue»
SPORTS. Malgré qu’elle entretenait peu d’espoir sur l’ultime délai demandé par le député Gilles Bélanger pour trouver du financement pour le complexe sportif à La Ruche, Vicki-May Hamm se dit très déçue du dénouement (voir autre texte), elle qui demeure convaincue que les besoins pour une deuxième glace sont criants.
Avec le contexte de la pandémie, la mairesse de Magog voyait bien mal comment Québec allait être en mesure de soutenir un projet d’envergure tel que celui à La Ruche, évalué à près de 30 M$. «J’ai beau dire que notre projet c’est le meilleur, la réalité est que tous les projets comme le nôtre au Québec ont été refusés. La pandémie a coûté des millions et des millions aux gouvernements, alors les grands chantiers, il y en a eu très peu ces derniers mois. Je ne vois pas pourquoi on aurait été l’exception», soutient Vicki-May Hamm.
Même si le «timing» lié à la crise sanitaire aura fini par jouer contre le projet, de l’avis de la première magistrate, cette dernière demeure très déçue de la tournure des événements. À son avis, la Municipalité avait prouvé, il y a déjà quelques années, que les installations actuelles étaient insuffisantes pour combler les besoins en heures de glace.
Un problème qui ne fera que s’aggraver ces prochaines années, selon la politicienne. «Avec toutes les ventes de maisons, les nouvelles constructions et l’attractivité des régions, je pense que Magog va avoir un boom démographique pour les dix prochaines années, prévoit-elle. Si l’analyse d’il y a quelques années démontrait les besoins d’une deuxième glace, imaginez la situation aujourd’hui ou encore dans quelques années. Ultimement, ça va nous en prendre une, c’est évident. On ne pourra pas passer à côté.»
S’attaquer à la mise aux normes
Maintenant que le projet à La Ruche est officiellement abandonné, la Ville de Magog s’attaquera à son plan B, soit la mise aux normes de son aréna actuel incluant le remplacement du système de réfrigération. La mairesse confirme que les équipes à la Ville sont déjà à l’œuvre pour actualiser les coûts et établir les différents scénarios pour les travaux de construction.
«On veut connaître toutes nos options et voir la possibilité de réaliser ce chantier en plusieurs phases en laissant, une place à un futur agrandissement. Il faut aussi déterminer un calendrier de réalisation réaliste, car ces travaux vont avoir un impact sur les utilisateurs de l’aréna. C’est vraiment plate, car nos activités sportives sont arrêtées depuis un an. Le moment aurait été parfait pour rénover.»