Une chasse aux roches colorées gagne des adeptes

PLAISIRS. Une nouvelle activité qui combine l’art et l’exploration gagne de plus en plus d’adeptes de la région. Les règles du jeu sont simples: peinturer des roches et les cacher dans des endroits publics, dans l’espoir que des inconnus les retrouvent.

C’est lors d’un voyage en Floride, l’hiver dernier, que la Magogoise Melissa Morrison a découvert une roche, qui avait tout sauf l’air d’un caillou ordinaire. Intriguée, elle a vite réalisé que sa trouvaille était l’aboutissement d’un travail bien orchestré par un groupe d’amateurs, qui s’amusent à dissimuler leurs chefs d’œuvre un peu partout dans la ville.

«J’ai trouvé l’idée super intéressante, alors j’ai décidé, à mon retour, de lancer un groupe sur Facebook pour les gens de la région, mais aussi de partout au Québec. Depuis, on est plus de 300 personnes, dont plusieurs sont à Magog», soutient Melissa Morrison.

Cette dernière reconnaît que le principe peut paraître simpliste à première vue. Mais elle assure qu’il suffit de l’essayer une fois pour devenir rapidement adepte. «Ça devient vite un loisir inattendu. Personnellement, je suis incapable d’aller quelque part sans ramasser des roches dans le but de les peindre. Et je me trouve quand même bonne, même si je n’avais jamais fait de peinture par le passé», ajoute-t-elle.

Certaines roches sont placées dans des endroits insolites, comme sur ce cône orange.

Une fois que la couleur est sèche, la personne est invitée à cacher son œuvre et publier une photo de l’endroit pour aviser les membres du groupe. Ensuite, la personne qui fait la découverte est invitée, à son tour, à se prendre en photo avec la roche.

Elle a ensuite le choix de la recacher ou encore de la conserver, à condition d’en faire une autre pour que l’aventure se poursuive. «C’est toujours agréable lorsqu’une personne trouve notre roche. Il arrive bien souvent aussi qu’on n’en entende plus parler. En même temps, c’est correct, car le but premier du jeu est de mettre un sourire dans la journée de la personne qui la trouve. Et c’est très formateur pour les enfants, car ils apprennent à donner sans rien attendre en retour», conclut la Magogoise, qui a aussi initié ses deux filles.

Pour en savoir davantage, voir «Roches sans frontières/rocks without borders» sur Facebook.