La Société d’histoire d’Orford veut protéger la «petite maison blanche»

PATRIMOINE. Sachant que le passé est très souvent garant de l’avenir, la Société d’histoire du Canton d’Orford (SHCO) veut tout mettre en œuvre pour sauvegarder le bâtiment appelé la «petite maison blanche», une résidence construite il y a quelque 130 ans et qui sert aujourd’hui de quartier général à l’organisme.

Située au cœur du village, en bordure du Parc-de-la-rivière-aux-Cerises, la «petite maison blanche» appartient à la Municipalité du Canton d’Orford et est aussi occupée par l’organisme Orford 3.0.

Bien que rien ne laisse présager une disparition du bâtiment à court terme, la SHCO veut s’assurer qu’on mettra tout en œuvre pour la conserver à long terme. «On va bientôt faire une demande à la Municipalité pour que la maison obtienne une citation patrimoniale. Il s’agit d’une protection supplémentaire pour éviter que l’endroit soit démoli sans préavis», précise Bertrand Larrivée, membre de la SHCO.

«Selon nos recherches, cette maison a été construite en 1888 ou 1889. Les pièces sont petites et les plafonds ont une hauteur de seulement 7 pieds, parce que c’était plus facile à chauffer à l’époque. La façon dont elle a été conçue nous rappelle à quel point les gens pouvaient vivre modestement», ajoute sa collègue Juanita McKelvey.

Comme elle l’avait fait l’an dernier, la Société d’histoire du Canton d’Orford profitera du week-end des Journées de la culture pour honorer des personnages ayant marqué l’histoire de la région.

Ce vendredi 27 septembre à l’Hôtel de ville du Canton, on dévoilera quatre bannières illustrant respectivement «les femmes de Cherry River», les «quatuors à cordes d’Orford», l’entrepreneur George Bonnalie et le Dr George Austin Bowen.

De l’animation à saveur historique sera également offerte samedi et dimanche entre 13 h et 16 h, à la «petite maison blanche», située au 2304, chemin du Parc.

Enfin, l’organisme Orford 3.0 offrira un atelier de poterie au même endroit, le dimanche 29 septembre de 9 h 30 à 15 h 30.