Revitalisation du centre-ville de Magog: les travaux pourraient durer jusqu’en 2020

CENTRE-VILLE. Malgré que les échéanciers précis seront seulement connus une fois le contrat accordé, la Ville de Magog prévoit déjà que les travaux de revitalisation de son centre-ville se poursuiveront jusqu’en 2020. La mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, confirme que la Municipalité a fait savoir aux commerçants de la rue Principale que des interventions ponctuelles sont à prévoir au printemps 2020. Toutefois, elle assure que ces touches finales seront sans conséquence majeure sur les activités du centre-ville, notamment par rapport à la circulation. «Il n’est pas question de fermer la rue deux années de suite, assure-t-elle. On pense davantage à de la végétation à faire, du mobilier à installer ou peut-être une dernière couche d’asphalte. Selon notre plan, c’est clair qu’il y aura des interventions ponctuelles à terminer en 2020, mais on va le savoir avec précision quand l’entrepreneur sera choisi.» Le contrat estimé à plus de 22 M$ devrait être octroyé au plus bas soumissionnaire en janvier prochain. Un registre sans signature, ni surprise Par ailleurs, Vicki-May Hamm s’est dite aucunement surprise par le résultat du registre portant sur l’emprunt de 14 M$ que doit faire la Municipalité pour financer ce chantier historique. Aucun opposant ne s’est manifesté, alors qu’en 2017, le premier règlement d’emprunt, qui a été annulé depuis en raison d’un dépassement de coûts, avait été signé par 137 citoyens. «Ça ne m’a pas surpris, car j’avais l’impression que le projet était mieux compris cette fois-ci et qu’il y a une meilleure acceptabilité sociale. Est-ce qu’il y a quelques personnes qui auraient voulu signer, mais qui ne sont pas venues? Peut-être. Il va toujours y avoir des gens qui vont dire que l’on devrait faire autre chose. Mais de façon générale, je pense que les gens sont contents et qu’ils ont envie que ça se fasse», constate la politicienne. La mairesse refuse également de croire qu’une mauvaise diffusion de l’information pourrait expliquer qu’aucun citoyen ne se soit présenté lors du registre, qui était ouvert à toute la population.