Rétro 2018: des projets et des millions sur la table

RÉTRO. Magog est reconnue comme une ville en plein essor économique et l’année 2018 n’en fait pas exception. D’importants projets évalués à plusieurs millions de dollars pourraient bientôt y voir le jour. L’un d’eux se veut l’aboutissement du projet d’ensemble situé dans le secteur Bruant-des-Marais. Piloté par le Groupe Custeau, le complexe haut de gamme serait composé de trois bâtiments de deux étages, abritant 48 logements locatifs. La construction est projetée sur un terrain boisé, situé près de la rue de la Salamandre. Toutefois, ce projet évalué entre 12 et 15 M$ a suscité de l’inquiétude dans le voisinage. Plusieurs citoyens ont demandé des comptes à la Ville et au promoteur, qui ont convenu de reporter les démarches afin que le projet soit mieux expliqué à la population. Chose certaine, si le projet tel que présenté est bloqué pour quelle que soit la raison, le Groupe Gusteau a déjà fait savoir qu’il optera pour des bâtiments similaires à ceux déjà bâtis dans le secteur. Bref, une construction semble inévitable. Par ailleurs, un projet plus «flyé» a été présenté aux citoyens demeurant près des rues Sergent-Arthur-Boucher, Hamel et Doyon à Magog. Il s’agit d’un complexe de 10 M$, adossé à une falaise, dont l’intelligente artificielle serait la pièce angulaire du concept. Le promoteur Marc Girard, qui fait carrière dans le domaine des télécommunications, veut «repousser les limites de l’écologie» avec de grands espaces végétalisés et des toits verts minimisant l’impact visuel sur le voisinage. Finalement, un domaine pour les véhicules récréatifs aurait pu être construit sur un terrain d’environ 20 acres, où se trouve le Ranch du Spaghetti à Magog. Les promoteurs voulaient y aménager, en plusieurs phases, des emplacements pour les VR de différentes tailles. Chaque terrain était alimenté en électricité avec les services d’égouts et d’aqueduc. Le concept de Domaine VR aurait été une première en Estrie puisque les terrains étaient vendus à des propriétaires, à la recherche d’un pied-à-terre temporaire. Par contre, la Ville de Magog a rejeté le projet en fin d’année en raison des inquiétudes soulevées par le voisinage.