Retour réussi pour les Grands Feux Magogois

MAGIE.  Malgré des défis logistiques liés à la météo, l’édition 2022 des Grands Feux Magogois a été couronnée de succès le 29 juillet dernier alors que plus de 15 000 personnes ont assisté à ce spectacle pyrotechnique sur le lac Memphrémagog.

Le grand manitou de cet événement, Renaud Légaré, flottait encore sur un nuage quelques jours après la présentation qui portait sur la légende du Mont-Orford. Toutefois, les organisateurs ont dû redoubler d’efforts pour réussir à livrer la marchandise dans les temps. «La veille, le jeudi, il y a eu des orages, tandis que la journée même des feux, il y avait de forts vents sur le lac qui nous ont donné du fil à retordre. Il a fallu travailler doublement,  mais le résultat en a valu la peine. Ç’a été un spectacle magnifique et à la fois très émouvant.»

Selon ses observations, M. Légaré estime qu’il y a eu un peu plus de spectateurs cette année comparativement à la première édition en 2019. Il est d’avis que l’ajout d’une trame sonore, avec une narration, a permis de porter l’expérience à un autre niveau. «J’espérais que les gens soient attentifs à l’histoire et c’est ce qui s’est produit. Dans la section où j’étais installé, c’était étonnamment silencieux et on sentait l’émotion au fil du spectacle.»

«Je pense qu’on vient de créer quelque chose d’unique, poursuit-il. C’est spécial, car je suis un Cantonnier depuis longtemps et notre slogan est fierté et tradition. Et j’ai l’impression que ça s’applique parfaitement avec les Grands Feux Magogois. Il y a le sentiment de fierté qui nous habite avec ce projet, et le fait que l’on est peut-être au début d’une grande tradition.»

La seule ombre au tableau est la question du financement, selon M. Légaré. Même s’il a réussi à faire ses frais grâce à des dons du grand public, mais surtout de généreux partenaires privés, l’homme d’affaires aimerait trouver une formule pour ne plus avoir à «courir» constamment après l’argent. «Il faut trouver une façon que je puisse boucler le financement un an d’avance. Encore cette année, j’ai dû «quêter» de l’argent constamment et même si on recueillait des dons le soir même, bien des gens n’avaient pas de monnaie sur eux. Il faut que je puisse mettre mon temps à la bonne place», conclut-il.