Retour du «Tire de pickup» à Ayer’s Cliff

Il y aura de l’action à Ayer’s Cliff le 28 mai prochain alors que sera présentée la 7e édition du «Tire de pickup», qui aura lieu sur le terrain de l’exposition agricole au coeur du village. 

Comme bien des événements, ce rendez-vous pour les amateurs de machinerie et de chevaux-vapeur a fait une pause forcée en 2020 et 2021. Maintenant que les mesures sanitaires sont moins restrictives, les organisateurs Michael Roy et Francis Boily ont décidé de redémarrer le tout. «Ce sera l’un des premiers événements du genre à être présenté cette année, alors on s’attend à ce qu’il y ait beaucoup d’engouement. Déjà, je reçois plusieurs appels de participants qui désirent s’inscrire ou obtenir de l’information. On aimerait bien avoir une année record, mais tout va dépendre de la météo», soutient Michael Roy, qui attend environ 3000 personnes sur le site.

En nouveauté cette année, en plus des compétitions de camionnettes, il y aura une classe mettant en vedette des camions de semi-remorque. Une classe qui en mettra plein la vue en début de soirée, selon Michael Roy. «On parle de machines de 1500 à 2000 HP. Ce sera vraiment impressionnant à voir. On offre aussi une classe amateur pour les personnes qui n’ont jamais fait de tire. Si ça leur tente de tester leur camion ou de lancer un défi à leur beau-frère, c’est exactement fait pour cela. La seule exigence est d’avoir une attache-remorque conçue pour tirer ce type de charge.»

Les inscriptions se feront en matinée, tandis que les premières compétitions devraient être lancées vers 12 h 30. Il y aura aussi sur place une cantine, de la musique et de l’animation. L’accès est gratuit pour les 12 ans et moins, tandis que les autres devront payer 15 $ pour entrer.

DES RETOMBÉES AU-DELÀ DES NUISANCES

Michael Roy est conscient que ce type d’événement ne fait pas toujours l’unanimité. Toutefois, il est d’avis que son offre répond à une demande et que les passionnés de machinerie, comme les fermiers ou les camionneurs de la région, ont le droit de s’amuser dans un endroit sécuritaire. «On met tout en oeuvre pour atténuer les nuisances, mais c’est évident qu’il y aura du bruit durant la journée. Notre but a toujours été le même depuis le début; revenir l’an prochain. On ne fait donc pas par exprès pour veiller tard ou déranger les voisins.»

«Il ne faut pas oublier que notre événement génère des retombées importantes pour nos commerçants comme l’épicerie et les restos. En une seule journée, on double pratiquement le nombre de personnes au village. Certains s’offusquent sur les impacts pour l’environnement, mais ce n’est pas pire que de prendre un avion pour aller dans le Sud. Chacun a ses loisirs et il faut se respecter», conclut-il.