Regroupement Changement Orford: faire de la politique autrement
Se disant unis par des valeurs communes et motivés par les mêmes préoccupations, les candidats du nouveau Regroupement Changement Orford veulent faire de la politique autrement à l’hôtel de ville s’ils sont élus le 3 novembre prochain.
Ce regroupement de citoyens, issus de différents domaines professionnels, n’est pas un parti politique en soi, «puisqu’il n’est pas entravé par une ligne de parti clairement définie». Les sept candidats qui s’y présentent se voient davantage comme un regroupement de compétences complémentaires réunies sous la règle de la transparence.
«Nos valeurs sont axées sur quelques principes très simples, soit le respect des processus démocratiques, ainsi que l’impartialité, l’intégrité et l’honnêteté, soutient Olivier Legrand, qui brigue les suffrages à la mairie. Nous avons donc un esprit d’indépendance et une liberté de jugement qui sera respectée en tout temps, dont lors des réunions des conseils de ville.»
Les autres candidats à compléter cette troupe électorale sont Benoit Vaillancourt, technicien en écologie, Sylvie Delorme, ancienne naturaliste, René Jolicoeur, ancien technologue en infrastructure municipale à la Ville de Montréal qui est également le chef d’équipe, Mike Mclauchlan, ancien policier de la Sûreté du Québec, Brigitte Mahé, ancienne enseignante et restauratrice ainsi que Pierre Rodier, ancien maire du Canton d’Orford.
Leur premier engagement est d’informer les citoyens de façon efficace et vigilante sur les dossiers les concernant en autorisant, notamment, la diffusion Web et télévision des assemblées publiques. Selon eux, il s’agit d’une façon transparente de permettre à tous ceux qui le désirent de connaître les sujets qui sont actuellement débattus. De plus, le Regroupement dit approuver la majorité des règlements d’urbanisme actuels qui sont destinés à protéger la municipalité contre la disparition de ses paysages naturels, assurer un équilibre entre le développement et la préservation de la qualité de vie des citoyens et de garantir une équité pour tous.
«Pour nous, le concept de dérogation mineure ne doit pas devenir une règle comme c’est le cas actuellement, soutiennent-ils. Les citoyens qui viennent s’établir ici ne veulent pas avoir de mauvaise surprise en voyant, par exemple, des condos ou des jumelés apparaître chez leur voisin. Nous ne sommes pas contre le développement, mais il faut développer notre canton de manière harmonieuse pour préserver la quiétude des résidants.»
Un autre dossier que les candidats veulent s’attaquer est celui de l’usine d’épuration des eaux usées. Ils ne comprennent pas pourquoi la dernière administration a réclamé un montant de 10,6 millions $ au gouvernement du Québec pour reconstruire l’usine quand celle-ci fonctionne à bien des niveaux. «Le problème avec l’usine d’épuration, c’est que le champ d’infiltration gèle durant l’hiver, affirme M. Rodier, appuyé par ses confrères. Le reste, comme les bassins et la décantation, on sait que tout fonctionne. Pourquoi on ne cherche pas à trouver des solutions en utilisant les infrastructures en place au lieu de payer 200 000 $ en frais d’avocat pour demander une reconstruction? Et si on reconstruit, que va-t-il se passer durant ce temps avec les boues noires à traiter?»
Notons que le Regroupement Changement Orford tiendra une rencontre pour la population le 20 octobre, à 19 h, à l’hôtel Estrimont (salle Nolain A).