Québec et Ottawa rejettent le financement du complexe à deux glaces
INFRASTRUCTURES. Québec et Ottawa refusent la demande de financement de 18 M$ pour construire un complexe à deux glaces à l’école secondaire de La Ruche.
Magog et l’organisme Aréna de Magog sollicitaient cette somme pour réaliser un projet totalisant quelque 28 millions de dollars. Le Programme d’aide financière pour les infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS) a été lancé en novembre 2019. Les organismes avaient jusqu’en février 2020 pour soumettre leur projet, mais les réponses viennent tout juste d’être transmises. Ce processus a été reporté à trois reprises.
Aux dires de la porte-parole du député d’Orford, Annie Corriveau, ce refus s’explique probablement par le grand nombre de projets soumis (623) et la valeur des demandes s’élevant à 1,5 milliard de dollars.
«L’enveloppe ne s’élevait qu’à 294 M$, détaille Mme Corriveau. La demande de Magog n’a pas été retenue, mais elle respectait de nombreux critères. Ce fut un choix difficile. Voilà pourquoi le projet demeure actif, le temps qu’on explore d’autres sources de financement.»
Toujours selon Mme Corriveau, la Ville, le comité Aréna de Magog, le député Gilles Bélanger et différentes instances gouvernementales discutent pour dénicher un plan B.
Déception à la Ville de Magog
La mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, manifeste de la déception depuis la réception de la lettre, il y a quelques jours. «C’est dommage, j’ai l’impression que Québec a préféré encourager plusieurs petits projets plutôt que de financer quelques plus importantes constructions», s’attriste-t-elle.
Mme Hamm préfère analyser la situation avec les membres du conseil municipal avant de préciser l’orientation à donner à ce dossier qui s’étire depuis quelques années.
L’une des options est de conserver le projet sur les rails en espérant trouver une option B de financement.
La seconde possibilité consiste à tabletter les deux glaces de La Ruche pour se concentrer sur la mise aux normes et à la modernisation de l’actuel aréna. «On étire beaucoup l’élastique, car le gouvernement nous forcera bientôt à améliorer le système de réfrigération, surtout que le gaz réfrigérant sera bientôt indisponible», explique-t-elle.
La mairesse croit que les élus livreront le fruit de leur réflexion avant la fin du mois de février.