Quai MacPherson: un projet modifié de sauna pourrait voir le jour à l’automne 2024

PROJET. Le projet de sauna flottant au quai MacPherson demeure bel et bien actif, aux dires des promoteurs. Une version modifiée pourrait être bientôt déposée à l’hôtel de ville en prévision d’une ouverture possible pour l’automne 2024.

Copropriétaire de l’entreprise Solstice Sauna, Frédérik Nissen, évalue actuellement différentes options pour «améliorer» les plans d’un sauna flottant déjà approuvés par le conseil municipal de Magog. Il étudie la possibilité d’aménager son concept sur le quai, et non pas sur l’eau. La compagnie poursuit aussi sa réflexion pour une opération saisonnière, soit une ouverture exclusivement hivernale.

Le futur concept de Magog risque d’imiter celui qui a été fonctionnel l’hiver dernier à North Hatley. «Le sauna aménagé sur les rives du lac Massawippi a été bien reçu, et on s’aperçoit que les bains d’hiver attirent davantage que les baignades estivales», explique-t-il.

Frédéric Nissen confirme les craintes d’une soixantaine de Magogois, qui ont signé une longue lettre d’opinion acheminée aux médias. Jean-Paul Plante et Pierre-Marie Trottier, ainsi que 58 cosignataires, digèrent mal la possibilité d’ériger un sauna sur le quai MacPherson. 

Ils rappellent que le quai est un bien public, tel que stipulé dans l’acte de cession du quai à la Ville par le gouvernement fédéral. Selon les signataires, ce document spécifie que le quai ne peut et ne doit être utilisé qu’à des fins d’utilité publique.

«À la lumière de ce jugement, il est évident qu’un sauna commercial, flottant ou installé sur le quai, n’a pas sa place au quai MacPherson», lit-on. Les signataires demandent aussi à la Ville de Magog de dévoiler publiquement où en est rendu ce dossier.

En réaction, Frédéric Nissen estime qu’il est trop tôt pour commenter publiquement un projet embryonnaire. Quelques options sont sur la table, ajoute-t-il, mais rien n’est encore officiel. «Ce sera plus constructif de commenter après le dépôt d’un projet», lance-t-il en invitant les opposants à communiquer avec lui pour avoir plus d’information.