Projet d’agrandissement de Coventry: Denis Paradis veut une enquête internationale

ENVIRONNEMENT. Le député de Brome-Missisquoi, Denis Paradis, réitère sa demande à ce que la Commission mixte internationale (CMI) enquête «urgemment» sur les impacts environnementaux du projet d’agrandissement du site d’enfouissement Coventry, situé au Vermont. Denis Paradis poursuit ses démarches auprès des instances gouvernementales canadiennes et américaines pour que le dossier soit à l’ordre du jour de la CMI. Le député libéral veut qu’une enquête soit ouverte sur les impacts environnementaux des activités actuelles du site d’enfouissement et sur son projet d’agrandissement de 51 acres. Ce dernier ferait passer de 250 000 à 600 000 les tonnes de déchets traitées par année tout près du lac Memphrémagog, incluant des résidus toxiques, selon M. Paradis. «Je demande à la ministre des Affaires étrangères de donner un mandat à la Commission mixte internationale d’enquêter et de remettre un rapport détaillé aux autorités canadiennes sur la situation du site d’enfouissement, soutient-il par voie de communiqué. Le projet d’agrandissement doit être arrêté tant et aussi longtemps que les recommandations de la CMI soient remises aux gouvernements canadien et américain.» Formé de six commissaires (3 Canadiens et 3 Américains), le CMI est un organisme permanent créé dans le cadre du Traité sur les eaux limitrophes internationales. Son rôle est d’examiner les questions relatives aux eaux limitrophes et transfrontalières, et de régler les différends entre le Canada et les États-Unis, notamment sur le volume et la qualité de l’eau. Denis Paradis rappelle d’ailleurs que plus de 175 000 citoyens, dont ceux de Magog et Sherbrooke, puisent leur eau potable dans le lac Memphrémagog. Le représentant fédéral se réjouit d’ailleurs de la mobilisation citoyenne qui s’est orchestrée au cours des derniers mois. «Je suis ravi de voir que chacun se sent concerné par la situation et que nous unissions nos forces pour défendre les intérêts des citoyens et de nos ressources dans l’immédiat, mais aussi pour les générations futures et le leg que nous leur laissons», conclut-il.