Priscillia Quirion, une dose quotidienne de vitamine D

DES GENS QUI FONT DU BIEN. Pas surprenant que Priscillia Quirion soit devenue présentatrice météo pour les bulletins de nouvelles de TVA Sherbrooke. Que ce soit à l’écran ou «en présentiel», la pétillante Magogoise a ce don unique de propager le beau temps partout où elle se trouve.

On l’a maintes fois mentionné, Priscillia Quirion est tout aussi colorée à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Au boulot devant la caméra, sur une scène de spectacle ou en public avec ses deux enfants et son conjoint, elle n’a qu’une seule personnalité: éclatante.

Et si le public semble apprécier sa joie de vivre, son attachement est aussi bien réel en sens inverse. «Mon chum n’ose plus venir faire les commissions avec moi. J’ai la manie de m’arrêter pour placoter avec les gens et une simple sortie à l’épicerie peut devenir très longue», raconte-t-elle en riant.

L’année 2020 aura été particulièrement chargée pour l’ancienne participante de La Voix. En plus d’apprivoiser son nouveau rôle à la télé, elle a été atteinte de la COVID-19 en mars, avant de donner donné naissance à son deuxième fils, à la fin du mois d’avril. «Étrangement, c’était pour moi une bonne période pour avoir un bébé. Oui, la pandémie a suscité des inquiétudes, mais avec le confinement, on dirait que le temps s’était arrêté pour me permettre de profiter de ses premières semaines de vie. J’ai beaucoup apprécié ce «cocooning» à la maison», indique-t-elle.

«Je me demande seulement à quoi ressembleront tous les petits «bébés pandémie» comme le mien, dans quelques années. Mon premier enfant – qui est maintenant âgé de trois ans – avait l’habitude de m’accompagner pratiquement partout et de rencontrer plein de gens, alors que le deuxième voit très peu de monde. Et les personnes qu’il aperçoit portent habituellement un masque. À défaut de voir les sourires, il apprend à déceler les émotions par les yeux», estime-t-elle.

 

«L’humain me manquait»

De retour en ondes depuis le 30 novembre après un congé de maternité de près de neuf mois, Priscillia Quirion avoue s’être ennuyée du public. «L’humain me manquait. Même si notre façon de travailler à la station est très différente, je peux au moins m’adresser aux gens via la caméra et essayer de mettre un peu de lumière dans cette grisaille de pandémie. Et les messages que les téléspectateurs m’envoient me font toujours plaisir», assure-t-elle.

Contrainte de mettre sur la glace sa carrière de chanteuse en raison de l’annulation des spectacles et autres événements, l’animatrice magogoise a tout de même vécu un petit moment de fierté récemment lorsqu’Émilie Daraîche – fille du célèbre Paul Daraîche – a «adopté» l’une de ses chansons  pour meubler son premier album.

«C’est une pièce («Le pire») que j’ai composée moi-même – paroles et musique – et que je fais parfois durant mes spectacles. Je n’avais jamais envisagé écrire pour quelqu’un d’autre, mais un ami commun a fait le lien entre Émilie et moi. J’ai adoré sa version de la chanson. Elle la livre d’une façon différente, avec sa propre personnalité.»

«Un jour, j’aurai la chance moi aussi de l’inclure sur mon propre album. Mais ça, c’est un projet qui va peut-être attendre un peu. Pour l’instant, ma vie est suffisamment remplie», conclut-elle sur un ton amusé.