Première récolte de l’année sur le toit des Enfants terribles

ALIMENTATION. Les bacs-jardins sur le toit-terrasse du restaurant Les Enfants terribles ont permis le don d’un premier panier de légumes de la belle saison. La récolte a été remise aux Cuisines collectives Bouchée double Memphrémagog. Des légumes frais et écologiques, ainsi que des fines herbes et des fleurs comestibles, composent le panier offert. La récolte de toute la saison est dédiée aux Cuisines collectives Bouchée double Memphrémagog. «Pendant l’été, tous nos enfants du camp de jour vont bénéficier de ces paniers pour découvrir les produits, les goûter et les identifier, explique Johanne Lavallée, directrice de l’organisme. C’est très éducatif pour ces 250 jeunes.» L’aspect éducatif de ce projet d’agriculture urbaine se poursuit également via le projet d’intégration socioprofessionnelle de L’Association-du-Marais-de-la-Rivière-aux-Cerises (LAMRAC), piloté par Les Jardins du Marais. Cet organisme en est à sa seconde année à être mandaté par l’Ilot Tourigny pour exploiter les bacs-jardins. «Des gens viennent avec moi ici pour apprendre à faire de l’horticulture, raconte Olivier Marleau, coordonnateur des Jardins du Marais. On a débuté l’automne dernier sur le toit. L’objectif est de faire honneur au jardin de la famille Laforest-Tourigny qui avait la maison qui était ici auparavant.» Les plants ont d’abord poussé dans la pépinière des Jardins du Marais pour ensuite être traités aux petits oignons, sans engrais ni pesticide, dans 11 bacs auto-irrigués sur la terrasse avec vue sur le lac Memphrémagog et le Mont-Orford. L’Ilot Tourigny assume les frais encourus pour l’exploitation des bacs qui embellissent l’espace-terrasse. «Les clients posent parfois des questions. C’est très intéressant comme projet», exprime Charles Alexandre Pelletier, gestionnaire du restaurant Les Enfants terribles. Ce dernier mentionne par ailleurs qu’il n’est pas rare de voir un client se laisser tenter à goûter une tomate-cerise ou quelques feuilles de basilic qui poussent autour de la terrasse. Bien que le restaurant bénéficie à l’occasion de la production des bacs, ce sont les cuisines collectives qui profitent majoritairement des produits frais cultivés. Par Maryse Mathieu