Nathalie Bélanger fait de l’économie une priorité

ÉLECTIONS. Si elle est élue comme mairesse de Magog, Nathalie Bélanger veut continuer le travail entrepris par sa prédécesseure en faisant du développement économique l’une de ses priorités.

La candidate est d’avis que la vitalité de Magog est directement liée à la santé de son économie et de tous les secteurs qui y sont rattachés. Pour elle, Magog doit jouer un rôle central pour aider les entrepreneurs, qui font face à plusieurs enjeux comme la relance économique et la pénurie de main-d’œuvre. « On doit trouver des initiatives innovantes qui répondent aux besoins de nos entrepreneurs et commerçants. Il faut continuer à développer des terrains dans le parc industriel, soutenir nos commerces locaux pour promouvoir l’achat local, aider nos entreprises touristiques qui ont été lourdement affectées par la pandémie et considérer davantage le secteur agricole dans nos décisions », soutient Nathalie Bélanger.

Cette dernière entend continuer à développer le secteur des technologies de l’information et des communications. À son avis, il est « inconcevable » que Magog Technopole ne soit toujours pas financé par Québec. « Pour moi, c’est un non-sens et si je suis élue, je vais continuer à mettre de la pression sur le provincial pour obtenir ce financement, assure la politicienne. Nous avons plus de 70 entreprises dans ce secteur d’activités, ce qui est déjà un grand succès. Mais si nous voulons poursuivre cette croissance, il nous faut de l’aide du gouvernement. »

Pour avoir une économie forte, la candidate rappelle que les entreprises doivent compter sur de la main-d’œuvre de qualité. Ainsi, la Municipalité doit mettre en place des initiatives pour attirer les jeunes et les familles à venir s’y installer. « Je suis moi-même mère de trois enfants et mon souhait est que les trois veuillent demeurer ici, travailler ici et fonder une famille. Mais actuellement, juste le prix des maisons, c’est vraiment difficile pour les premiers acheteurs. Magog se doit notamment de remettre en place un programme d’accès à la propriété », poursuit-elle.

Comme mairesse, Nathalie Bélanger voudrait que la Municipalité tende davantage la main aux promoteurs, dont les projets sont souvent accueillis par les citoyens de façon émotive et négative. « Je ne serai jamais contre un projet qui s’intègre bien et qui répond à nos critères et notre vision de développement. Nos promoteurs, il faut les voir comme des partenaires. Car c’est par leurs investissements que nous avons des revenus à la Municipalité et que nous pouvons, ensuite, investir dans les rues, réduire nos taxes et offrir une qualité de vie aux citoyens. Le jour où il n’y aura plus de projets, il y aura matière à être très inquiet », conclut-elle.