Passerelle sur la rivière Magog: Un projet difficilement réalisable, selon la mairesse Hamm

CONSTRUCTION. Même si elle trouve le projet de passerelle sur la rivière Magog «intéressant» (voir autre texte), la mairesse Vicki-May Hamm voit mal comment il pourrait être réalisé à court terme. La première magistrate rappelle que plusieurs travaux «plus prioritaires» doivent être faits rapidement, que ce soit la réfection du réseau routier, la revitalisation du centre-ville et la mise aux normes de l’usine d’épuration d’Omerville. Des investissements équivalant à plusieurs millions de dollars qui limitent l’argent disponible. «Malheureusement, le retard dans nos infrastructures nous rattrape comme dans toutes les municipalités au Québec. Il faut vraiment qu’on s’y attaque. Si je faisais un sondage en demandant aux gens s’ils sont d’accord pour que la Ville mette moins d’argent dans les rues afin d’ériger une passerelle, c’est sûr que la réponse serait non. Peut-être qu’un jour, ça va se faire, mais aujourd’hui, on n’en est pas là», soutient Vicki-May Hamm. Quand le promoteur Louis Bertrand a rencontré la Ville à ce sujet pour la première fois, la mairesse se souvient que le projet aurait pu se concrétiser si les subventions avaient été au rendez-vous. Cependant, aucun programme n’était disponible à l’époque pour ce type de construction, ce qui a freiné le processus. «Comme on dit en anglais, ce serait un «nice to have», mais des projets intéressants comme celui-là, je m’en fais présenter tous les mois. Malheureusement, on a une capacité de payer et des priorités à respecter», conclut-elle.