Pas pour demain la tarification dans les sentiers du Marais de la rivière aux Cerises

FINANCES. L’idée d’imposer une tarification pour accéder aux sentiers du Marais est loin de figurer dans l’esprit des responsables de LAMRAC à l’heure actuelle, qui préfèrent explorer d’autres avenues avant d’entreprendre un virage aussi drastique. La directrice générale de l’organisation, Laura Dénommée-Patriganni, reconnaît que les défis financiers sont importants et seront appelés à augmenter dans un avenir approché. À elle seule, la diminution «assez substantielle» de 100 000 $ de la subvention annuelle octroyée par la Ville de Magog oblige l’organisation à redoubler d’ardeur pour récupérer ce manque à gagner. La mise sur pied d’une collecte de fonds annuelle, dont la première édition se tiendra du 16 au 18 novembre prochain, est un premier geste en ce sens. «Nous avons plusieurs stratégies financières pour y arriver, comme la recherche de nouveaux commanditaires pour réduire nos frais de fonctionnement de base. On va aussi rehausser nos activités, qui sont déjà très prisées, de manière à en tirer davantage de bénéfice», explique Mme Dénommée-Patriganni. À titre d’exemple, la promenade libre en flambeaux organisée durant le congé des Fêtes sera bonifiée cette année. L’activité sera payante pour la première fois. Toutefois, il s’agit d’une contribution «plus symbolique», assure la directrice générale. Chose certaine, LAMRAC dispose déjà d’un fort réseau de collaborateurs et de donateurs qui lui permet, au quotidien, de poursuivre sa mission de protection et de conservation de la biodiversité. Seulement l’année dernière, plus de 1700 heures de bénévolats ont été «données» pour la cause. Une aide inestimable aux dires de la gestionnaire. «Tout récemment, une entreprise a libéré ses employés une journée complète pour qu’ils viennent faire du bénévolat au Marais. Dix paires de bras et des gens motivés, ça peut faire des miracles. Pour nous, c’est ce genre de soutien qui fait toute la différence», conclut-elle.