Pas de récupération d’eau aux jeux d’eau à Magog
S’il admet avoir «bouilli» de l’intérieur en apprenant que les jeux d’eau au parc Horan n’étaient pas équipés d’un récupérateur d’eau, le conseiller Yvon Lamontagne s’est finalement rallié à la décision de la Ville en constatant les coûts rattachés à un tel système.
Selon des informations fournies par les services techniques, qui ont été divulguées par M. Lamontagne lors de l’assemblée publique du 5 juin, la simple installation d’un récupérateur d’eau aurait coûté 170 000 $. Une dépense à laquelle se serait ajouté un montant annuel de 48 000 $ pour l’entretien du système. Ce montant tient compte du salaire des employés, de l’achat des produits et des échantillonnages exigés par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques.
«L’an dernier, les jeux d’eau au parc Horan ont consommé environ 25 mètres cubes d’eau, soit l’équivalant de deux piscines et demie normales, pour des coûts d’opération de 2210 $. Quand on compare les chiffres, le choix est logique. S’il ne l’est pas pour les puristes de l’environnement, il est évident pour moi!», soutient-il.
Le représentant du secteur Omerville admet avoir été interpellé plus d’une fois par des citoyens qui déploraient que l’eau utilisée par les jeux d’eau soit jetée aux égouts. En révélant ces chiffres, M. Lamontagne veut montrer que tout a un prix. «Quand c’est public et gouvernemental, ça coûte un bras. C’est ça le problème. Il faut tellement respecter de normes et d’obligations que ça devient très dispendieux. Un moment donné, il faut faire des choix et nos équipes à l’interne ont bien fait leurs devoirs», conclut-il.
Rappelons que de nouveaux jeux d’eau seront inaugurés au cours du mois de juillet au parc des Hautes-Sources, situé au coin de la rue du Sourcier et de la 18e Avenue. Les six modules de jeu et les neuf jets au sol représenteront la savane africaine. Les travaux coûteront 340 000 $.