Palmarès de villes les plus dangereuses: la Régie de police de Memphrémagog émet des réserves
RÉACTIONS. Le directeur de la Régie de police de Memphrémagog (RPM), Guy Roy, émet certains bémols à l’égard du palmarès publié par la revue Maclean’s, dans lequel Magog figure parmi les villes plus dangereuses du Québec (voir autre texte).
Le chef du service de police constate, d’une part, que cet exercice a été réalisé à partir d’une population de 34 800 habitants. C’est donc dire que le nombre de crimes attribués à Magog totalise plutôt ceux commis dans l’ensemble des municipalités desservies par la RPM, incluant le Canton d’Orford, Saint-Catherine-de-Hatley et Austin.
D’autre part, il fait remarquer que dans les 24 villes québécoises figurant dans le classement, aucune n’est desservie par la Sûreté du Québec. On pense notamment à Drummondville, Victoriaville et Sorel. «Les statistiques ont été compilées en fonction des services de police et non des réalités régionales. De mon point de vue, ce n’est pas représentatif de la réalité. Je préfère me fier à mon bilan annuel puisqu’il est basé sur des objectifs locaux», soutient le chef Roy.
Ce dernier rappelle d’ailleurs qu’en 2013, un classement qui portait sur la criminalité classait Magog au 115e et dernier rang au Québec, par rapport à la gravité des crimes.