On veut attirer les visiteurs malgré les inondations

INONDATIONS. À l’aube des vacances de la construction, l’industrie touristique et la communauté des affaires invitent les touristes à visiter la région en grand nombre, et ce, malgré les inondations et la température à géométrie variable.

La Chambre de commerce de Memphrémagog (CCM) croit que les nombreux reportages publiés aux quatre coins de la province font possiblement fuir les visiteurs. À l’inverse, le président de cette organisation, Louis Roy, incite les touristes à fréquenter les nombreux services, paysages et attraits de la région, même si les plages du lac Memphrémagog sont fermées. 

M. Roy comprend que la recommandation de ne pas naviguer sur le plan d’eau a éloigné des plaisanciers et réduit le nombre de visiteurs. Il invite néanmoins les potentiels touristes à profiter de la région, car tous les commerces et services demeurent ouverts malgré un lac qui déborde. «Venez nous voir, on a plein de belles et de bonnes choses pour vous, invite-t-il. On a beaucoup plus que le lac.»

Le président de la CCM estime que les températures variables et incertaines expliquent aussi ce lent début de saison touristique. «Juste en observant une circulation automobiles moins importante que d’habitude, on a de la difficulté à croire que l’été est commencée», ajoute M. Roy.

Cédric Martineau, propriétaire de la boutique Vie de plein air Magog, est l’un des commerçants ayant remarqué une baisse de l’achalandage. «Les inondations et la mauvaise température ont un gros impact négatif sur nos commerces, s’attriste-t-il. En fermant les accès au lac, on fait fuir les touristes qui changent leurs plans ou annulent leur réservation à l’hôtel ou dans un gîte. Juste chez moi, des gens m’appellent pour savoir quand je vais rouvrir, même si je n’ai jamais fermé mes portes.»

M. Martineau tient à informer les gens et les visiteurs qu’ils peuvent encore faire du vélo ou de la randonnée pédestre, par exemple, sur de très beau parcours. En kayak, même si la rivière aux Cerises est inaccessible, il propose une alternative en pagayant sur le ruisseau Castle. «Les conditions sont superbes, lance-t-il. Quant à la baignade, on peut aussi aller se rafraîchir à l’une ou l’autre des plages situées au parc national du Mont-Orford.»

Conscient que la crue des eaux créée tout de même des désagréments, M. Martineau précise que les inondations n’ont cependant causé aucune fermeture ni évacuation.