Omnium Robert Lavoie: une trilogie qu’on veut conclure de façon grandiose

TOURNOI. Ceux qui ont la chance de côtoyer Christian Lavoie, que ce soit au hockey, au travail ou à titre personnel, savent qu’il ne connaît pas la demi-mesure et qu’il mène tous ses projets avec ses tripes. Et c’est justement dans cet état d’esprit qu’il organise, pour une troisième et dernière année, l’Omnium Robert Lavoie, le 4 juillet prochain au Club de golf Coaticook.

Ce tournoi de golf haut en couleur, qui a connu beaucoup de succès lors de ses deux premières éditions, a pour but d’amasser de l’argent pour l’organisme Parkinson Québec.

Mais il vise avant tout à rendre hommage à Robert Lavoie (père de Christian), qui continue de mener une vie active malgré la maladie de Parkinson qui s’est invitée dans son quotidien, il y a quelques années.

« Sa détermination de tous les jours me renverse. Lorsqu’on a décidé de créer cet événement il y a deux ans avec un groupe d’amis, c’était justement pour mettre en lumière son courage », a rappelé celui qu’on surnomme Gaga et qui est particulièrement bien connu dans les communautés de Coaticook et Magog.

Le paternel Lavoie, faut-il le préciser, se retrouve encore sur les terrains de golf quelques fois par semaine, en plus de suivre des cours de danse. « Mais je commence à avoir un peu de misère avec certains pas, comme le cha-cha », lance-t-il avec une pointe d’humour.

« Rester actif et côtoyer des gens, ça aide à garder un bon moral et ça contribue sans doute à freiner la progression de la maladie », croit-il.

Robert Lavoie a lui-même donné le coup de départ officiel de « son » tournoi l’an dernier, en compagnie de son fils Christian. (Photo Le Reflet du Lac – Archives/Patrick Trudeau)

Robert Lavoie avait d’ailleurs volé la vedette bien malgré lui, lors de la première édition, en 2023, en réussissant son premier trou d’un coup en carrière. L’exploit avait même été accompli alors qu’il se trouvait sur une planche vibrante, un équipement conçu spécialement pour le tournoi et visant à simuler les symptômes de la maladie de Parkinson.

« On dirait qu’il y a toujours quelque chose de magique qui se produit à notre événement, fait remarquer Christian Lavoie. Et ce sera certainement le cas encore cette année. On ne sait juste pas quoi exactement. Mais ce qu’on sait, par contre, c’est qu’on va conclure cette trilogie de façon grandiose et offrir un party mémorable. »

Bien connu dans les communautés de Magog et Coaticook, Christian Lavoie ne fait jamais les choses à moitié lorsqu’il s’implique dans un projet. (Photo Le Reflet du Lac – Archives/Patrick Trudeau)

14 trous au lieu de 18

Question de laisser un peu plus de temps aux participants pour socialiser et profiter de l’ambiance, le tournoi conservera sa formule de jeu écourtée à 14 trous, au lieu de 18.

La journée débutera par un dîner BBQ (vers 11 h 30), la distribution de sacs cadeaux à tous les joueurs et la visite libre des nombreux kiosques.

Après la partie (de 13 h à 18 h environ), les joueurs et joueuses sont invités à un cocktail dînatoire/souper, avec soirée d’ambiance et remise de prix.

Le coût pour l’ensemble de la journée est de 250 $ par personne ou 1000 $ par quatuor. Il est aussi possible de participer au volet soirée seulement, pour 100 $. « Sur chaque inscription, un montant va directement à Parkinson Québec. Les gens peuvent également faire un don en ligne pour la cause, s’ils ne peuvent assister au tournoi », précise Christine Bélanger, membre du comité organisateur.

Au cours des deux premières éditions, l’Omnium Robert Lavoie a récolté un total de 30 000 $ (13 500 et 16 500 $ respectivement).

Pour information ou inscription : orlcoaticook@gmail.com .

Robert Lavoie (à droite) est un symbole de courage pour ses proches. On l’aperçoit ici en compagnie de son fils Christian et d’Antoine Plouffe, membre du comité organisateur du tournoi. (Photo Le Reflet du Lac – Archives/Patrick Trudeau)

Un comité et des bénévoles hors pair

Outre Christian Lavoie et Christine Bélanger, le comité organisateur de l’Omnium Robert Lavoie est composé de Sophie Desaulniers, Josiane Jacques, Nicolas Quirion et Antoine Plouffe.

« Nous avons aussi de nombreux bénévoles, dont certains qui sont là à partir de 5 h le matin, et qui nous font un beau cadeau par leur présence. Et s’il y en a d’autres qui veulent se joindre à nous, il reste de la place. N’hésitez pas; vous allez adorer l’expérience », a fait valoir Mme Bélanger.