Nouveaux horodateurs à l’hôpital de Magog: le député Pierre Reid appelle à la patience
SANTÉ. Même s’il admet que certains irritants devront être corrigés, le député Pierre Reid est loin d’appuyer sur le bouton panique concernant le nouveau système de gestion des stationnements dans les hôpitaux de l’Estrie, dont à Magog.
Même s’il n’a pas eu encore à utiliser ces nouveaux horodateurs, Pierre Reid assure être très bien informé sur ce dossier pour en comprendre les enjeux. Il est en contact régulier avec les dirigeants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, qui ont d’ailleurs consulté les députés de la région avant de mettre en place ce système.
«Dans tout changement aussi important, il y a une période d’adaptation qui est nécessaire pour s’ajuster et apporter des correctifs. Déjà, je sais que le CIUSSS a ajouté des horodateurs supplémentaires dans des établissements pour accommoder les usagers. Il faut se donner du temps», soutient-il, en précisant avoir pleinement confiance aux responsables en place.
Parmi les problèmes sur lesquels il faudra se pencher, Pierre Reid cible le fait que les cartes de débit sont refusées par le système. Seules les cartes de crédit et l’argent comptant sont acceptés, ce qui risque de causer des dommages collatéraux selon le représentant d’Orford. «L’endettement est un problème majeur de notre société, rappelle-t-il. Pour s’en sortir, l’une des solutions est de se tenir loin de ce qui se dépense facilement, comme les cartes de crédit justement. Mais avec ces nouveaux stationnements, on oblige ces personnes à se promener avec une tentation ambulante, ce qui m’inquiète sérieusement.»
Pour que la transition se fasse le plus facilement possible, Pierre Reid est d’avis que les usagers doivent aussi faire leur bout de chemin. Il donne en exemple la question de la plaque d’immatriculation, qui est nécessaire pour effectuer le paiement. Selon lui, tous devraient maintenant avoir en leur possession le numéro de plaque pour éviter de retourner, pour rien, à leur véhicule. «Il faut être prêt à changer ses habitudes. Je reste convaincu que ce changement est nécessaire, à condition que les correctifs soient apportés. C’est toujours plus facile de demander à une personne de s’adapter à marcher avec une semelle usée plutôt qu’avec un caillou pointu dans son soulier», illustre le politicien.
Rappelons que le Comité des usagers de l’hôpital de Magog a recueilli plusieurs commentaires négatifs à l’égard de ce nouveau système (voir autre).