Nouveau directeur à la SQ de Memphrémagog: Étienne Martel de retour à la maison

SÉCURITÉ. Originaire de Sainte-Catherine-de-Hatley, Étienne Martel est le nouveau directeur du poste de la Sûreté du Québec dans Memphrémagog. Il s’agit pour lui d’un retour aux sources qu’il espérait depuis fort longtemps.

En fonction depuis le 29 février dernier, Étienne Martel entrevoit ce nouveau défi avec beaucoup d’optimisme. Le fait qu’il se retrouve en terrain connu facilitera grandement la transition et ses tâches au quotidien. «L’avantage d’être natif d’ici, c’est que les références et les réalités, je les connais déjà. Et dans Memphrémagog, c’est un bel endroit pour travailler. Il n’y a pas beaucoup de criminalité, ni de problèmes majeurs. Mon rôle sera de poursuivre le travail accompli par mon prédécesseur, Yves Beaudoin», explique-t-il.

À l’instar des autres corps policiers du Québec, les opérations en matière de sécurité routière occuperont la majeure partie du travail de son équipe. Son objectif premier est d’améliorer le bilan routier et de réduire le nombre de victimes sur les routes. Un défi qui passe, selon lui, par de la prévention et une présence significative sur le terrain.

«J’accorde beaucoup d’importance au service à la clientèle. La police, c’est un peu comme une entreprise privée, à la différence qu’on va toujours exister. C’est pourquoi il ne faut pas s’asseoir là-dessus. On se doit d’agir avec beaucoup de professionnalisme et prendre le temps qu’il faut à chaque intervention pour faire le meilleur travail possible», ajoute-t-il.

Pour atteindre ses objectifs, Étienne Martel mise beaucoup sur sa nouvelle équipe, composée d’une vingtaine de policiers, qu’il qualifie de passionnée et de déterminée. Il mettra également l’emphase sur la collaboration avec les autorités environnantes comme la Régie de police de Memphrémagog, qui couvre quatre des 17 Municipalités de la MRC, dont Magog. «Je crois beaucoup au travail d’équipe et si on peut s’entraider entre services, c’est encore mieux. Je sais qu’il y a déjà quelques initiatives dans la région qui donnent de bons résultats, comme la surveillance sur les plans d’eau. S’il y a de l’ouverture pour joindre encore plus nos forces, c’est certain que je serai à l’écoute», fait-il savoir.

Même s’il a occupé différentes fonctions au cours des 18 dernières années au sein de la police provinciale, Étienne Martel admet qu’il n’a jamais vraiment quitté sa région natale. Dans son cœur et son esprit, l’attachement «pour son coin» a toujours été très fort. «Quand j’ai été nommé en Gaspésie en 2004, on s’est toujours dit ma conjointe et moi que nous allions en profiter pour découvrir les Maritimes. Mais durant nos vacances, on ne pouvait pas s’empêcher de revenir dans la région. C’était plus fort que nous!», raconte le directeur.

Pas trop souvent le «monsieur le lieutenant»

Malgré les importantes responsabilités qu’il assume par sa fonction, Étienne Martel garde les deux pieds sur terre. Père de trois jeunes enfants, il préfère d’ailleurs se présenter au nom d’Étienne plutôt que du protocolaire monsieur le lieutenant Martel.

«Je fais mon travail par passion, pas pour le statut. Je suis quelqu’un de très accessible et c’est important que la population le sache. Il y a certaines situations qui sont officielles, où je me dois d’être plus autoritaire. Mais le reste du temps, je veux que ça reste simple et convivial. Qu’on me tutoie, je n’y vois aucun mal. C’est l’image que je veux projeter, car c’est vraiment la personne que je suis», conclut-il.