Nez rouge sollicite des bénévoles pour hausser son nombre de transports

TRANSPORT. L’Opération Nez rouge de Magog a lentement débuté ses activités, le week-end dernier, avec des statistiques sous celles des éditions précédant la pandémie. L’organisation sollicite vivement des bénévoles pour augmenter le nombre de raccompagnements.

Les 24 bénévoles présents les 25 et 26 novembre ont permis de réaliser 33 transports sécuritaires. «C’est un début sous le signe de la transition postpandémique», résume le coordonnateur local, Jimmy Dessureault.

Il croit que la campagne écourtée de l’an dernier en raison des mesures sanitaires fait encore mal à la présente édition. «Certaines personnes ont arrêté d’utiliser le service ou de venir y faire du bénévolat, observe-t-il. Elles n’ont pas à hésiter, on veut les voir.»

M. Dessureault propose aux gens de faire du bénévolat sous la forme d’une activité familiale, d’un regroupement d’amis ou même d’un défi d’entreprise. «On peut se permettre d’aller plus loin quand on a suffisamment de bénévoles, mais on doit restreindre notre kilométrage et refuser des raccompagnements quand on a un peu moins de gens sur le terrain», signale-t-il.

Nez rouge sera en fonction à Magog tous les vendredis et samedis d’ici le 31 décembre, à l’exception du 23 et 24 décembre. Les sommes amassées lors des raccompagnements seront remises aux Scouts de Magog, à la Maison des jeunes de Magog et aux Cadets de Saint-Élie d’Orford.

Les personnes qui souhaitent faire du bénévolat peuvent s’inscrire au www.operationnezrouge.com ou s’informer au magog@operationnezrouge.com .

819 780-8676 est le numéro de téléphone pour demander un raccompagnement sécuritaire jusqu’à la maison.

POUR DES ROUTES PLUS SÉCURITAIRES

Depuis 39 ans, Desjardins se dit fier d’appuyer la mission d’Opération Nez rouge et de contribuer à garder les routes plus sécuritaires pendant les Fêtes. 

Selon les résultats d’un sondage effectué par cette institution bancaire, 4 % des répondants disent avoir conduit sous l’influence de l’alcool au cours de la dernière année. Chez les 16 à 24 ans, 11 % admettent l’avoir fait au cours de la même période.

« Il n’y a aucune raison qui justifie de prendre le volant quand nos facultés sont affaiblies par l’alcool, la drogue ou simplement, par la fatigue. Chaque vie perdue, chaque blessure causée par des comportements évitables demeure insensée », indique France Boissé, porte-parole de Desjardins. 

Un autre partenaire de longue date, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), répète que l’alcool au volant demeure l’une des principales causes d’accidents au Québec. Selon ses données et moyennes annuelles de 2016 à 2020, les accidents dus à l’alcool ont causé 85 décès et 200 blessés graves.

Par ailleurs, la grande majorité des infractions de 2016 à 2020 ont été commises par des premiers contrevenants (85 %). De plus, dans 87% des accidents impliquant un contrevenant de la conduite avec les facultés affaiblies, le conducteur n’était pas un récidiviste.

Le risque d’accident mortel est 4,5 fois plus élevé chez un conducteur ayant une alcoolémie de 50 à 80 mg/100 ml que chez un conducteur sobre.

En fonction de ces statistiques, la coordonnatrice régionale de la SAAQ, Maja Sinik, invite les automobilistes à ne pas conduire dès que vous consommez de l’alcool ou de la drogue, même en petites quantités.