Michel Bombardier inquiet par les dépenses de la Ville de Magog

L’ancien conseiller municipal et candidat à la mairie aux dernières élections, Michel Bombardier, est sorti de son mutisme, lundi soir, pour exprimer son inquiétude face aux nombreuses dépenses qu’est sur le point d’engager la Ville de Magog. 

Michel Bombardier a tenu à préciser qu’il est en faveur du projet de revitalisation du centre-ville de Magog. Cependant, il dit craindre l’impact de ce chantier de 22 M$ sur la dette à long terme ainsi que sur le compte de taxes des contribuables.

Surtout qu’à ce projet, selon lui, s’ajoutent ceux déjà confirmés comme la nouvelle usine d’épuration d’Omerville, la caserne incendie et le prolongement du boulevard Poirier. «Le problème moral que j’ai actuellement est que dans ma vie antérieure, j’ai vécu un gros projet dont vous étiez exactement à ma place, de l’autre côté, soutient M. Bombardier, en s’adressant à la mairesse Vicki-May Hamm. À l’époque, les rôles étaient inversés et je pense que le projet de bibliothèque n’aurait jamais passé si on avait osé présenter un règlement d’emprunt sans avoir l’assurance de subventions.»

La première magistrate s’est dite «convaincue» que la Ville aura droit à des montants d’argent des gouvernements pour réduire son prêt de 12,6 M$. Sans quoi, elle a fait savoir que certains travaux en option, comme le belvédère au coin des rues Principale et Sherbrooke, peuvent être retirés. «On ne connaît pas le prix final des travaux du centre-ville, mais si on utilise le maximum prévu, on parle d’un impact de 66 $ ou 67 $ sur un compte de taxes d’une maison moyenne», a précisé Mme Hamm.

Cette dernière a aussi rappelé que le conseil adopte annuellement un Plan triennal d’immobilisation qui permet de planifier les projets à venir et de répartir les dépenses sur plusieurs années.