Marie Boivin se donne jusqu’au printemps pour statuer sur son avenir
POLITIQUE. Même si elle dit adorer son rôle de mairesse, Marie Boivin demeure indécise à l’idée de solliciter un deuxième mandat à l’automne 2021. Un travail qui exige, selon elle, beaucoup plus de temps qu’anticipé au départ.
Il faut dire qu’en plus de ses fonctions politiques, Marie Boivin occupe un emploi au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, plus précisément en organisation communautaire. Même si elle parvenue à réduire ses heures pour se consacrer à son deuxième emploi à la mairie, la principale intéressée admet que la conciliation entre les deux professions est difficile. «Quand tu veux faire un bon travail comme élu, il faut être prêt à travailler les soirs et les fins de semaine, sans oublier les jours de semaine. C’est beaucoup de temps, surtout quand on n’est pas à la retraite. Mon principal travail, je dois le conserver, car malheureusement, les conditions salariales dans le milieu municipal sont un peu pathétiques, ce qui est bien dommage», partage-t-elle.
Malgré cette double pression de livrer la marchandise, Marie Boivin ne regrette pas son choix. Pour elle, la politique est une passion qui lui procure beaucoup de satisfaction. «J’aime ce que je fais, d’être en lien avec les citoyens et d’être là pour les servir au meilleur de mes capacités. Je me sens vraiment utile et valorisée dans ce que je fais», poursuit la principale intéressée, qui prévoit faire part de ses intentions électorales au printemps.
Rappelons que Mme Boivin avait fait le saut en politique en 2017 en succédant à Jean-Pierre Adam, qui a tiré sa révérence après un mandat à la tête du Canton d’Orford.